FAM APE ZWENN : “Morisienn ape boukou soufer; Inn ler fer tann nou lavwa ek azir !”

-Shirin Aumeeruddy-Cziffra : “Au Parlement, les femmes de tous bords politiques doivent pouvoir s’unir autour des causes”

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-Joceline Minerve : “Nous, les femmes, sommes sources de richesses et de forces; ce dont ce pays a besoin pour se régénérer !”

Première rencontre, premières conclusions. Fam ape zwenn est une initiative purement citoyenne et totalement apolitique, ainsi que l’ont déclaré et répété plusieurs de ses fondatrices et membres. C’était ce samedi 10 décembre, jour célébrant les Droits Humains.

Au terme d’une série d’ateliers autour de thématiques propres aux vécus de la centaine de Mauriciennes réunies, les membres de Fam Ape Zwenn ont exprimé leurs inquiétudes du fait que les femmes sont victimes de très nombreuses souffrances, qu’elles se taisent pour une foule de raisons. Le mot d’ordre est qu’il est temps de rompre ce silence, de faire entendre ces voix, de prendre des initiatives et d’ouvrir le dialogue avec les autorités concernées.”

Des Mauriciennes qui vivent au sein de familles où mari, fils ou filles sont toxicomanes. D’autres qui sont constamment, régulièrement violentées, verbalement, physiquement, psychologiquement et qui s’efforcent de garder le sourire, d’élever leurs enfants et ne rien dire à leurs proches, amis et parents. Celles qui n’ont pas droit à un logement adéquat et sont contraintes de vivre à la rue, souvent avec leurs gosses avec elles. Celles encore qui vivent des métiers de la mer et du tourisme, notamment sur la côte Sud-Est du pays où, depuis le naufrage du MV Wakashio, ont perdu leur gagne-pain. Ces autres encore, Chagossiennes et celles qui sont nées à Agalega, et qui se sentent encore et toujours exclues de la société. Et il y a ces nombreuses compatriotes qui ne peuvent décrocher d’emplois malgré leurs certificats, diplômes et qualifications multiples.

Elles étaient là, plus d’une centaine, à avoir répondu à l’invitation de Pouba Essoo, Sheila Bunwaree, Nalini Burn, Annie Lise Louis Coralie, Saffiyah Edoo, Shirin Aumeeruddy-Cziffra, Marie-Michèle Etienne, Alix Inassee, Marlène Ladine, Joceline Minerve, Anuradha Nunkoo, Lovania Pertab, Chamila Rughony, Priscilla Sambadoo et Geneviève Tyack. Joceline Minerve déclare que ces femmes, aux carrières différentes et surtout activistes infatigables, se réunissent depuis début septembre.

Retrouvez l’article au complet dans l’édition du Mauricien du 12 décembre.

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