FEMMES CHEFS D’ENTREPRISES: « Ensemble, nous sommes une force, seules nous n’existons pas »

L’Association Mauricienne des Femmes Chefs d’Entreprises et la Jeune Chambre Internationale de Port-Louis étaient réunies hier soir au restaurant Opium à l’étage du showroom Audizentrum, à Réduit, pour un atelier de travail sur le rôle de la femme dans les entreprises. Les principaux participants ont axé leur intervention autour du thème « Connecting women ».
« Ensemble, nous sommes une force, seules nous n’existons pas. » C’est ce qu’a lancé la présidente de l’Association Mauricienne des Femmes Chefs d’Entreprises (AMFCE) à un atelier de travail organisé hier à Réduit à l’occasion de la Journée internationale de la Femme. Patricia Day-Hookoomsing a aussi rappelé qu’il est important que les femmes chefs d’entreprises évitent de se mettre à l’écart, et ce pour l’avancement du pays. Dans cette optique, la présidente a évoqué des développements qu’elle a notés dans le pays depuis 40 ans et a rappelé le rôle de la femme dans différents secteurs. Et de s’interroger : « Are we using all the opportunities that we have ? Or are we passive ? » Elle a demandé aux femmes chefs d’entreprise de réfléchir aux moyens collectifs qu’elles pourraient mettre à contribution pour leur autonomisation.
Madhavi Ramdin, Country manager d’ACCA Mauritius, a rappelé la faible représentation des femmes à la tête des différentes institutions. Elle a également encouragé les femmes présentes à la solidarité « by connecting ».
Le ministre des Coopératives Jim Seetaram a pour sa part reconnu les difficultés auxquelles certaines femmes sont confrontées en tant que chefs d’entreprises. Il les a de ce fait invité à se regrouper au sein des coopératives. À l’heure des questions-réponses, le ministre a affirmé son soutien pour les initiatives des femmes chefs d’entreprise. Il a suggéré que son ministère devienne une plateforme où les femmes pourraient se retrouver et s’organiser pour améliorer leurs entreprises. Et de proposer que des antennes de micro-entreprises soient mises en place dans plusieurs régions.
À la question « Comment améliorer la communication pour que les femmes chefs d’entreprise puissent prospérer ? », Patricia Day-Hookoomsing a, pour sa part, rappelé la présence d’Internet. « Beaucoup de personnes sont connectées à Internet mais ne s’occupent pas de leur promotion professionnelle », a-t-elle conclu.

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