FORM III EXAMENS NATIONAUX: Attention au “business” des livres et des leçons

Les examens nationaux en Form III vont donner lieu à une nouvelle course vers les leçons particulières et la prolifération des manuels l’an prochain. C’est l’avis de la Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE), qui soutient que les enfants issus de familles démunies en seront les grands perdants. De ce point de vue, le syndicat déclare que les examens nationaux en Form III favorisent la discrimination.
Après la course du Certificate of Primary of Education (CPE), les élèves pouvaient respirer un peu, avant de s’engager dans les épreuves du School Certificate (SC). Dorénavant, ils devront aussi se préparer pour les examens nationaux en Form III. Ce qui veut dire, en d’autres mots, qu’il n’y aura pas de répit pour les collégiens.
C’est du moins l’avis de l’UPSEE qui fait part de son inquiétude à ce sujet. « Dans tout cela, ce sont les enfants pauvres qui seront pénalisés. Ceux qui ont les moyens pourront se payer des leçons. Le business des livres de Form III a déjà commencé », affirme Yahya Paraouty, président de l’UPSEE.
Ce dernier déclare, par ailleurs, que les résultats pour les premiers examens tenus cette année sont catastrophiques. Selon lui, le marking scheme n’est pas approprié. Il met au défi le ministre de l’Éducation de venir révéler le pourcentage de réussites à ces examens. Yahya Paraouty ajoute que plusieurs fautes « flagrantes » ont été notées dans les questionnaires de ces examens, notamment en français. « Je me demande comment le MES peut laisser des fautes dans des épreuves de cette envergure. »
Par ailleurs, l’UPSEE dénonce les conditions d’emplois aux collèges Prof Basdeo Bissoondoyal, à Flacq et New Devton, à Beau-Bassin. Dans le premier cas, il avance qu’un enseignant d’éducation physique a été interdit de ses fonctions par le management, alors qu’un comité disciplinaire de la Private Secondary School Authority (PSSA) l’avait suspendu pour trois jours. Yahya Paraouty demande au ministre de l’Éducation d’agir et d’arrêter de « protéger la famille Jeetah », propriétaire du collège.
Dans le deuxième cas, il a été rapporté qu’un enseignant ayant huit années de service dans ce collège ne bénéficie pas de ses increments. Selon la direction, il serait sous contrat.
L’UPSEE a écrit une lettre au leader des partis de l’opposition pour leur demander d’aborder ces cas à l’Assemblée.

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