FOYER NAMASTÉ— COMITÉ DE SOUTIEN: La dissolution du Board réclamée

Le Comité de Soutien (CS) aux grévistes de la faim, ex-employées du Foyer Namasté demande aux membres du Board de l’association d’Hébergement pour les Personnes Inadaptées (AHPI) de « step down ». Selon le CS, « c’est l’unique moyen pour que Namasté retrouve un permis de Place of Safety et puisse être réouvert ». Le CS tiendra d’autres manifestations en fin de semaine en vue de maintenir la pression.
Aujourd’hui marque le vingt-deuxième jour de grève de la faim « sur une base rotative » (à tour de rôle) pour les ex-employées du Foyer Namasté, membre de l’Association d’Hébergement pour les Personnes Inadaptées (AHPI), au kiosque du Jardin de la Compagnie à Port-Louis. Elles réclament la réouverture du Foyer Namasté qui employait une cinquantaine de personnes et dont le permis de Place of Safety lui a été enlevé, l’empêchant ainsi d’opérer depuis le 11 avril. Cette mesure fait suite à des allégations d’abus sexuels envers un des responsables du centre sur un des pensionnaires. Selon les membres du CS et le porte-parole des grévistes, l’unique solution est qu’un nouveau Board soit institué afin que l’AHPI retrouve sa « crédibilité ». Lors d’une rencontre organisée hier avec les membres du Comité de gestion de l’AHPI (qui se démarque de l’acte de protestation des ex-employées), le CS a formulé cette demande tout en essayant de trouver une solution à cette situation. Selon Georges Ah-Yan, membre du Forum des Citoyens Libres et également porte-parole des grévistes, l’ancien comité de gestion ne peut continuer d’exister avec ces allégations d’abus sexuel car il prive les pensionnaires d’un havre sûr et les ex-employés d’un emploi. « Nou finn soumet nou revandikasion le Comité de gestion ki finn refiz pou pran li en konsiderasion. Me nou pe maintenir ki zot bizin step down pou ki sant-la regagn so permi Place of Safety », explique-t-il.
Le CS entend maintenir la pression afin que les autorités compétentes prennent des mesures correctives. N’ayant pu obtenir une rencontre avec les ministres Mireille Martin (Développement de l’Enfant), Sheila Bappoo (Sécurité sociale) et Shakeel Mohammed (Travail), le CS envisage de tenir une journée de manifestation ce vendredi devant les bureaux des ministères précités, en vue de décanter la situation.

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