Confidentialité : la mainmise du PMO sur la Biometric ID Card décriée

— Réclamant le retrait de la clause 55 du Finance Bill, LPM souligne que « our biometric data will be an important tool in the hands of any person who is bent upon manipulating the electoral process »

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La National Biometric Identity Card, dont la version revue et corrigée est annoncée pour février 224, s’invite aux débats sur le Finance Bill, à l’ordre du jour des travaux de l’Assemblée nationale de mardi. Linion Pep Morisien (LNP) monte au créneau pour réclamer le retrait de la section 55 du Finance Bill traitant des amendements à la National Identity Card Act. Ce parti d’opposition extraparlementaire fait un appel aux partis d’opposition, représentés au Parlement, de manifester contre cet amendement mardi avant de voter contre ces amendements à la National Identity Card Act.

Pour les animateurs de LPM, l’adoption de la clause 55 du Finance Bill constitue une menace aux « democratic fibres of the Mauritian Constitution », met en danger la sécurité de la nation, dans la mesure où des personal data seront sous le contrôle du secteur privé et que le Prime Minister’s Office assurera une mainmise totale sur les informations biométriques de tout un chacun, contrôle susceptible de déboucher sur un monitoring systématique de la population, le political targeting et la manipulation et la discrimination scientifique.

« The amendment will further reinforce the climate of fear and terror prevailing among the population », prévient LPM, qui soutient que « our biometric data will be an important tool in the hands of any person who is bent upon manipulating the electoral process. »
Poursuivant, LPM met en garde contre ces amendements à la National Identity Card Act, dans la mesure où « NIC will fall under the aegis of the Prime Minister, who will have unfetttered access to personal data of Mauritians ; that the Secretary for Home Affairs will be the great Manitou in terms of hiring of staff and contract staff and sensitive data of Mauritiian Citizens wil be given to teh police without any control. »
L’appel de LPM est de geler tout amendement à ce texte de loi en vue de provoquer un débat dans le pays sur les limites à l’intrusion dans la vie privée du citoyen.

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