GRAND-BAIE : Des marchands de plage installeraient chaises et tables contre la loi

Depuis quelque temps, les marchands de plage enregistrés auprès de la Beach Authority n’ont plus le droit d’installer ni chaises ni tables sur les plages. Mais, selon Nicholas Hector, qui opère à Grand-Baie, alors que lui, il n’a pu voir son permis être renouvelé alors même qu’il n’installe plus de chaises ni de tables depuis qu’il a reçu une lettre lui annonçant cette interdiction, d’autres qui se seraient vus renouveler leur permis braveraient cet interdit, notamment à La Cuvette où il a pris quelques clichés samedi dernier. Il se demande ainsi s’« il y aurait deux poids deux mesures » dans cette nouvelle politique.
« Depuis le début de l’année, je ne travaille pas car je n’ai pu renouveler mon permis qui a expiré depuis fin décembre 2015 », déclare Nicholas Hector. Selon ce marchand de plage, qui vendait jusqu’ici boissons non alcoolisées, faratas, sandwichs et autres pains fourrés, fin novembre de l’année dernière, il s’est rendu à la Beach Authority en vue de renouveler son permis. « Là, on m’a dit d’attendre une lettre m’invitant à faire ainsi. On m’a aussi dit que j’avais trois contraventions pour avoir placé des tables et des chaises sur la plage ». Mais, selon les dires du marchand de plage, « au moment où j’ai eu ces contraventions, soit dans une lettre datée du 20 novembre 2015, je n’avais pas encore reçu la lettre m’avertissant qu’on n’avait plus le droit d’installer des chaises ». Dans une lettre de la Beach Authority datée du 15 octobre 2012 expédiée à son nom, il était mentionné que « this office raises no objection for him to place two tables of 1m x 1m and four chairs. It is understood that the abovenamed will have to remove the tables and chairs after his trading activities ».
Malgré la première tentative ratée de renouveler son permis fin novembre, Nicholas Hector reçoit une lettre de la Beach Authority le 31 décembre l’invitant à aller régler les frais de renouvellement de son permis à la poste. Ce qu’il fait et il reçoit même un reçu. Mais, « le 6 janvier, je devais recevoir une autre lettre, cette fois de la Poste, me demandant de venir récupérer mon argent (Rs 5 000), car mon nom ne figurait pas sur la liste de ceux qui peuvent renouveler leur permis. Je me suis rendu à la Beach Authority lundi matin où l’on m’a dit de les appeler mercredi pour savoir si mon permis serait renouvelé ou pas ».
Selon Nicholas Hector, il y aurait plusieurs marchands qui ne seraient actuellement pas en mesure d’opérer après avoir reçu des contraventions. Mais, ce qu’il dit ne pas comprendre, c’est « pourquoi on m’a donné des contraventions, la raison même qui m’empêche de renouveler mon permis, alors que d’autres étalent chaises et tables au vu de tous ? »
Selon le marchand de plage, « la situation devient un peu comme celle des marchands ambulants. Certains, dès qu’ils voient des coastguards s’approcher, baissent les rideaux métalliques avant de prendre la fuite ». Sur une quinzaine de marchands, selon lui, seuls trois ou quatre auraient pu renouveler leur permis.
Sollicitée pour une déclaration à ce sujet, la Beach Authority nous a référés au ministère de l’Environnement, lequel nous a signalé que l’attaché de presse est parvenu au terme de son contrat.

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