La grève de la faim de Nishal Joyram, citoyen lambda, qui s’est fait connaître du jour au lendemain par sa revendication pour une baisse du prix de l’essence, laisse souvent songeur quant à l’issue de son combat. Quand est-ce qu’une grève de la faim devient-elle redoutable et quand est-ce un coup d’épée dans l’eau ? Force est de constater qu’au fur et à mesure que les jours passent et que l’état de santé du gréviste se détériore, au point pù il a dû se faire admettre à la clinique, mardi, le public s’intéresse davantage à l’issue car c’est bien là que réside son pouvoir : le risque que le pouvoir, aux yeux du public, se sente responsable de son décès.
Reaz Chuttoo, syndicaliste ayant observé deux fois une grève de la faim, considère que c’est aujourd’hui un outil extrêmement important et noble. « Lorsqu’une personne entre en grève, elle doit en principe avoir déjà pris sa décision d’aller jusqu’au bout, même si elle doit mourir, c’est la cause qui importe », dit-il. Toutefois, il faut une préparation en amont et il faut s’assurer d’avoir le soutien du peuple. « Un mois, voire deux mois avant, il doit faire une bonne campagne pour annoncer qu’il n’a pas d’alternative que d’aller vers une grève de la faim. » Face à la revendication présente néanmoins, l’ex-gréviste de la faim estime que la baisse du prix de l’huile est plus importante, celle-ci étant un produit de base fondamental.
Jocelyn Chan Low, historien, rappelle que plusieurs grèves de la faim qui ont rapporté des résultats très positifs. Il cite la grève estudiantine de 1975 et celle de la GWF en 1979. « Le succès d’une telle action dépend du soutien que le gréviste a du public, l’émotion que cette grève dégage parmi la population ». En général, ajoute-t-il, les autorités ne veulent pas céder à la pression mais quelques fois, la situation peut devenir dangereuse. « Si en 75, un gréviste était décédé, il y aurait eu de gros problèmes politiques dans le pays, des émeutes, etc. Le problème pour le gouvernement, en effet, c’est que si un gréviste de la faim meurt, cela aura de grandes répercussions sociales. »
Le Dr Iswaraj Ramracheya, endocrinologue, souligne que les risques de dégâts sur la santé du gréviste de la faim sont réels, avec « des dommages permanents sur santé, voire la mort ». Dans le cas d’un gréviste avec un problème de santé, « il est susceptible de mourir en l’espace de trois semaines ». Une personne normale « devient dépressive et sa capacité mentale est réduite » après trois semaines. La quatrième semaine, le gréviste de la faim a des problèmes de respiration car les muscles qui l’aident à respirer en temps normal sont affaiblis. « Sa vue s’affaiblit et il peut y avoir des dommages aux organes. Si la grève de la faim se poursuit, il peut avoir un arrêt cardiaque. » Le médecin appelle à bien peser le pour et le contre d’une telle grève avant de l’entamer.
REAZ CHUTTOO (EX-GRÉVISTE DE LA FAIM) :
« La grève, un outil important et noble »
Vous avez participé à la grève de la faim des femmes cleaners en 2017. Qu’est-ce qui fait qu’un gréviste de la faim affaibli après plusieurs jours de jeûne poursuit son combat ?
J’ai participé à une grève de la faim en 2003 dans le sillage du licenciement massif chez White Sand Tours et en 2017 pour les femmes cleaners. Deux éléments sont importants dans une grève de la faim : tant qu’il reçoit du soutien et sent que le pays est derrière lui, le gréviste ne pense plus à lui-même. Il devient alors une freedom fighter.
Ce n’est pas lui qui compte mais la cause. Par contre, s’il a mal préparé sa grève, il se retrouve presque seul. Il n’a pas le choix car s’il y met un terme, ce sera perdu et il continue donc dans l’espoir qu’il y aura une issue. Il faut une préparation en amont.
C’est quoi pour vous une bonne préparation ?
Le gréviste doit oublier le mot “moi” et il agit à la troisième personne. Derrière lui, il y a le peuple. Avant sa grève, un mois, voire deux mois avant, il doit faire une bonne campagne pour annoncer qu’il n’a pas d’autre choix que d’aller vers une grève de la faim.
C’est ce qu’on avait fait au niveau de la CTSP. Nous ne sommes pas entrés dans une grève spontanément sans nous assurer que le peuple est avec nous. Le peuple se sentait concerné par notre revendication.
En 2003, par exemple, Ivan Collendavelloo, conseiller de White Sand Tours, avait suggéré de licencier 60 personnes. Le pays n’avait pas accepté cela. Ensuite, il n’y avait une loi, un Remuneration Order pour le secteur des Tour Operators and Travel Agents. Donc, les patrons faisaient comme ils voulaient, les rémunérant comme ils voulaient. Le peuple n’était pas d’accord parce que ces employés travaillaient dans un secteur qui rapportait gros et il n’était pas acceptable de traiter ainsi les employés.
Nous avons négocié pendant deux ans et nous avions espoir qu’avec le changement de pouvoir, il y aurait un changement en vain. Nous n’avions donc pas d’autre choix que d’aller vers une grève de la faim.
En 2017, nous avions lancé une campagne internationale. Au moins 4 000 syndicats internationaux avaient envoyé des lettres de protestation pour soutenir notre cause.
Trouvez-vous que dans le cas de Nishal Joyram il y a eu une bonne préparation ? Sa revendication est-elle légitime ?
Je me garderai de commenter son cas. N’empêche, je suis un peu sceptique.
Êtes-vous sceptique par rapport à sa revendication ou du fait qu’il était un simple citoyen inconnu jusqu’ici ?
Non, là n’est pas la question. C’est davantage qu’il ne s’est pas assuré qu’il a un groupe de soutien vraiment fort derrière lui et le soutien du peuple. Il est entré spontanément dans cette grève de la faim. Il aurait dû tâter le pouls avant. En effet, aujourd’hui, les hommes sont égoïstes.
Avec l’arrivée des médias privés, le nombre de lâches a quadruplé. Quand les gens parlent à la radio, nous avions l’impression qu’ils sont prêts à agir alors qu’on ne les voit jamais agir. Avec les technologies modernes, il y a davantage d’individualisme.
La grève est aujourd’hui un outil extrêmement important et noble. Lorsqu’une personne entre en grève, elle doit en principe avoir déjà pris sa décision d’aller jusqu’au bout, même si elle doit mourir, c’est la cause qui importe.
Êtes-vous sceptique aussi du fait que le gouvernement vient d’accorder une compensation salariale de Rs 1 000 ?
Non. Mais tous ceux au pouvoir trouveront une manière de se justifier. Ce qui détermine si la cause est juste, c’est le soutien que vous recevez du peuple.
Pensez-vous que les prix des carburants devraient baisser ?
Tout le monde aurait souhaité une baisse mais parfois il faut voir s’il n’y a pas d’autres moyens. Quand les prix ont augmenté, c’est devenu un fardeau pour les économistes. Lors du budget, nous avons pu obtenir Rs 2 000 pour ceux bénéficiant d’une Fuel Allowance. Deuxièmement, nous avons obtenu que le métro soit prioritaire en termes de remboursement du transport.
Avec la montée de l’inflation, pour moi, la baisse du prix de l’huile est plus importante que celle de l’essence car c’est un besoin fondamental de base. La CTSP avait demandé des subsides sur les aliments. Il y a eu Rs 500 millions de subsides et nous avons continué à demander l’intervention du gouvernement, ce qui a donné lieu à une allocation de Rs 1 000 sur chaque salaire.
Donc, que ce soit pour l’essence ou autre chose, la capacité des gens à payer a diminué. Il faut régler le problème. Si nous donnons de l’argent aux gens, le problème est réglé en partie. Il faut donc un débat objectif et non pas subjectif. La hausse du prix de l’essence est mondiale et c’est pire en Afrique du Sud. Il faut pouvoir montrer, preuve à l’appui, que l’essence aurait dû baisser. Une vieille rhétorique dit que les syndicalistes ne savent que dire non. Ce n’est plus cas. Quand nous disons non, nous donnons le pourquoi et nous formulons des contre-propositions. Ce dont j’ai peur, c’est que les gens ont Rs 1 000 de plus et se disent que cela couvre toutes les hausses et oublient Nishal Joyram.
Quelles sont les difficultés physiques rencontrées par un gréviste de la faim ?
Pour moi, personnellement, en tant que diabétique, j’étais déjà très affaibli. Je devais rester allongé et m’asseoir sur une petite chaise de temps à autre. Parfois, j’avais des trous de mémoire. Je ne buvais que de l’eau. Certains à la résistance plus forte peuvent tenir plus longtemps. Deux Irlandais sont allés jusqu’à 45-54 jours et sont morts. Moi, cela m’a pris deux semaines après la grève de la faim pour m’alimenter normalement.
JOCELYN CHAN LOW (HISTORIEN) :
« Si un gréviste de la faim meurt, il y aura des répercussions sociales »
Une grève de la faim est souvent le dernier recours pour revendiquer un droit, pour gagner une cause juste. Approuvez-vous ce mode de protestation non-violent ?
Bien sûr. Il y a des grèves de la faim qui ont rapporté des résultats positifs. En 1975, plusieurs collégiens avaient été arrêtés après avoir crié leur mécontentement sur la manière dont l’éducation était gérée par le gouvernement. Un groupe de jeunes s’est lancé dans une grève de la faim à la cure de la paroisse de Saint-Patrick, à Rose-Hill. Le gouvernement d’alors a fini par céder suite à cette grève estudiantine.
On se souvient, par ailleurs, de la grève de la faim de la GWF en 1979 quand les accords avec les travailleurs n’étaient pas respectés. Les travailleurs étaient dans une impasse et les négociateurs avec Paul Bérenger et Ram Seegobin ont entamé une grève de la faim au jardin de la Compagnie. Un accord avait alors été trouvé. Il y a donc des grèves de la faim qui ont vraiment abouti à des solutions.
Et certaines autres n’ont pas abouti…
Certaines n’ont pas abouti comme celle de Clency Harmon, plus récemment, qui voulait se battre pour les personnes spoliées de leurs terres. Parfois, une solution dans l’immédiat peut être trouvée à l’issue d’une grève de la faim mais la solution n’est finalement pas appliquée. Le problème, c’est que le gréviste de la faim a déjà mis un terme à sa grève. Et lorsqu’il y a décès, cela crée des problèmes.
Qu’est-ce qui fait que les autorités cèdent et qu’est-ce qui fait qu’elles ne cèdent parfois pas ?
En général, les autorités ne veulent pas céder à la pression mais quelques fois, la situation peut devenir dangereuse. Si en 1975, un gréviste était décédé, il y aurait de gros problèmes politiques dans le pays, des émeutes, etc. Cela dépend du soutien que le gréviste a du public, l’émotion que cette grève dégage parmi la population, s’il y a des risques de débordement, d’un drame et l’impact sur l’image du gouvernement.
Le problème pour le gouvernement, en effet, c’est que si un gréviste de la faim meurt, cela aura de grandes répercussions sociales. La grève de la faim est donc une forme de pression sur le gouvernement. La question est de savoir comment le public réagira suite à la mort d’un gréviste de la faim.
En 2017, le Premier ministre avait prévenu que la grève de la faim des femmes “cleaners” ne mènerait nulle part. Au final, pourtant, la bataille avait été remportée. L’espoir est-il donc permis dans le cas de Nishal Joyram ?
Encore une fois, tout dépend du soutien du public. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’une grève de la faim ne se fait pas au pied levé.
Comme en mai 1975, quand le gouvernement a cédé face à la grève des jeunes, il faut qu’il y ait une bonne organisation derrière. Cela compte beaucoup. Et voir si une grève a lieu dans l’indifférence du public, par exemple pendant la Coupe du monde, la période des fêtes… Est-ce qu’on peut faire une grève de la faim quand les gens sont dans un esprit de fêtes ? C’est toute une question de timing, etc.
Quel regard portez-vous sur l’acte de Nishal Joyram, un citoyen qui a pris l’initiative d’entamer seul une grève de la faim au nom de toute la population, cela aux dépens de sa santé ?
La question est de savoir si le timing est correct alors que l’attention de la population est rivée sur la Coupe du monde. Est-ce qu’il y a un comité organisateur qui a été créé pour assurer la communication sur ce qui se passe ? Cela dépend de l’organisation qui a été mise en place.
Entamer une grève de la faim en solo est-il aussi efficace qu’une grève de la faim en groupe ?
Un seul gréviste de la faim peut suffire. Il est davantage question de la manière dont la grève est organisée. C’est vrai que c’est moins efficace que quand il s’agit d’une personnalité comme un politicien, un leader politique ou un syndicaliste mais il y a eu plusieurs cas de personnes pas très connues qui ont fait une grève de la faim comme Clency Harmon.
Trouvez-vous que la cause pour laquelle se bat Nishal Joyram, soit la baisse du prix de l’essence, est juste et raisonnable ?
C’est effectivement raisonnable parce qu’il y a trop de taxes et le coût du pétrole a baissé sur le cours mondial. Mais, quand Darren l’activiste avait manifesté pour réclamer la baisse du prix des carburants et du coût de la vie en général, cela avait plus d’impact car l’attention des gens était braquée sur cette question. Il y avait des manifestations. Mais, là, c’est un peu différent. Le timing est important.
La grève de la faim, donc, une arme efficace ou un coup d’épée dans l’eau ?
La grève de la faim est un outil efficace mais cela dépend aussi parfois de la personne qui est à la tête du pays. Un gouvernement ne va pas toujours céder car il aura à faire face à plusieurs grèves de la faim. En même temps, cela dépend de l’humanisme de la personne. Et, le plus important dans cette forme de revendication, c’est le timing, le soutien et l’organisation.
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DR ISWARAJ RAMRACHEYA (ENDOCRINOLOGUE) :
« Risque de dommages permanents
sur la santé, voire de mort »
Quels sont les dangers que représente une grève de la faim sur la santé du gréviste ?
Lorsqu’une personne refuse de s’alimenter et de s’hydrater, c’est sûr qu’elle met sa vie en danger et qu’elle risque de voir des dommages permanents sur santé, voire la mort. Le danger dépend aussi du type de grève observée, si le gréviste boit de l’eau ou effectue un Dry Hunger, sans rien boire, ce qui est encore plus dangereux.
Les conséquences ne sont pas moins graves pour les grévistes de la faim qui boivent de l’eau…
Bien sûr. Qu’il s’agisse d’un Dry Hunger ou un Normal Hunger Strike, les risques de dégâts sur la santé sont réels. Mais ceux qui ne mangent ni ne s’hydratent ne peuvent vivre qu’une semaine tout au plus car on ne peut survivre sans s’hydrater. Si le gréviste consomme de l’eau, il peut survivre entre six à huit semaines. Toutefois, tout dépend de la santé du gréviste. S’il est en bonne santé, sans problème médical, il pourra tenir plus longtemps.
Mais si c’est une personne qui a un problème de santé, elle est susceptible de mourir en l’espace de trois semaines. Toute personne a besoin d’une certaine quantité de calories. Normalement, un homme a besoin en moyenne de 2 000 calories contre 1 500 – 1 800 pour une femme. Normalement, 1 200 calories par jour suffisent pour que fonctionnent nos organes, pour que le cerveau, le cœur fonctionnent correctement.
Vous avez parlé de risque de dommages permanents sur la santé du gréviste de la faim. Quels sont-ils ?
À chaque jour qui passe sans s’alimenter, le corps puise dans la réserve de graisse et de protéines. Les muscles commencent alors à s’atrophier et la personne perd du poids. Au bout du deuxième ou troisième jour, le corps se déshydrate et la résistance contre les infections diminue. Le système immunitaire, qui a besoin d’un apport constant de vitamines et de minéraux présents dans les légumes et fruits, s’affaiblit. Cela dépend aussi de l’état de santé du gréviste avant la grève de la faim. Est-ce qu’il suit un traitement à la cortisone qui affaiblit son système immunitaire ? Est-ce qu’il souffre d’une maladie chronique comme le diabète ?
En l’espace d’une semaine, les muscles s’affaiblissent, physiquement comme mentalement, la personne ne se sentira pas bien. Quand une personne ne mange pas, son ventre gargouille. Après trois jours, le corps s’habitue à ne pas manger et puise dans les réserves de graisse et de protéines pour produire de l’énergie. Le potassium est important pour le fonctionnement des muscles et du cœur. Si le corps en manque, le cœur bat irrégulièrement et la personne peut avoir des complications et s’effondrer.
À force de puiser dans les réserves de graisse, des cétones se forment dans le corps et rend le sang acide, ce qui donne lieu à un malaise. Après trois semaines, la personne devient dépressive et sa capacité mentale est réduite. Elle a perdu beaucoup de graisse et connaît une chute de température. Elle a froid et peut être sujette à une insuffisance cardiaque. L’eau s’accumule dans les poumons, rendant difficile la respiration et les pieds s’enflent. La personne ne peut se tenir debout ayant le vertige.
Parmi les minéraux qui sont en manque, il y a la vitamine B 1, qui fait que neurologiquement, la personne rencontre des problèmes. Elle aura du mal à reconnaître les gens. Il a des trous de mémoire, ne peut bien parler.
La quatrième semaine, le gréviste de la faim ne peut se tenir debout et a des problèmes de respiration car les muscles qui l’aident à respirer en temps normal sont affaiblis. Sa vue s’affaiblit et il peut y avoir des dommages aux organes. Si la grève de la faim se poursuit, il peut avoir un arrêt cardiaque.
Lorsque le protestataire met un terme à sa grève, les séquelles demeurent-elles ?
Lorsque pendant plus de deux semaines le corps n’a pas eu de vitamines et de minéraux, il peut y avoir une chute de cheveux, des fissures aux ongles, etc. Certains autres peuvent avoir la diarrhée. Plus la durée de la grève de la faim a été longue, plus est-il susceptible d’avoir des complications de santé sur le long terme.
La chaleur estivale complique-t-elle les choses ?
Définitivement. La personne se déshydratera bien plus rapidement. Elle perdra des sels minéraux, sa tension chutera et elle aura des vertiges. Il faut alors boire beaucoup d’eau pour se garder hydraté ou mettre un peu de sel ou du sucre dans l’eau comme du sérum pour aider les muscles et le cœur à continuer à fonctionner et aider la personne à tenir.
Un conseil à donner à ceux qui décident d’entamer une grève de la faim…
Il leur faut peser le pour et le contre de leur acte et se demander quel pourra être l’aboutissement. Est-ce que la raison est légitime ? Est-ce que la personne de qui dépend le résultat du combat est susceptible d’accéder à cette demande ou pas ?
En effet, la personne met sa vie en danger en allant vers une grève de la faim. Si elle ne pèse pas bien le pour et le contre, elle risque de perdre sa vie inutilement alors que la personne qui doit prendre la décision ne se cassera pas la tête.
Aussi, si la santé de la personne est bonne, elle peut envisager une grève de la faim mais si elle a des problèmes de santé, ce n’est pas une idée. Il faut alors chercher un autre moyen de négociation. Il est aussi important de signaler qu’il ne faut pas recommencer à manger normalement après une grève de la faim. Il faut s’alimenter de manière très graduelle.