Hausse des prix du carburant : Nouvelle manifestation le 24 février

La résistance persiste contre le maintien du prix des carburants à un taux élevé comme décidé à la suite de la dernière réunion du Petroleum Pricing Committee par rapport au prix international. Dans cette optique, un front commun regroupant plusieurs représentants — dont Jayen Chellum, Nishal Joyram, Ivann Bibi, Georges Ah-Yan, Raouf Khodabaccus — se mobilise et annonce une manifestation le 24 février.

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L’objectif de cette nouvelle manifestation prévue dans la capitale vise à contester le « bond » des tarifs du carburant et faire reculer le gouvernement sur sa décision de maintenir les prix aux taux actuels.

Lors d’une conférence de presse au Centre social Marie-Reine-de-la-Paix, à Port-Louis, les membres de ce front commun ont déploré qu’après une année marquée par une hausse des tarifs à la pompe, la nouvelle année démarre avec ce même handicap.

D’où la lettre adressée par le secrétaire général de l’Association des consommateurs de l’île Maurice (ACIM), Jayen Chellum, au ministre du Commerce, Soodesh Callichurn, pour réclamer des explications.S’appuyant sur plusieurs chiffres concernant les finances de la StateTradingCorporation(STC), Jayen Chellumre lève qu’au deuxième semestre de 2020, Rs 4 milliards se trouvaient dans les caisses de la STC et Rs2,5milliards dans le Price Stabilisation Account (PSA).

“Le surplus de Rs 1,5 milliard de la STC concernait les différentes actions commerciales de l’organisme. Où sont passées les Rs 4 milliards ? Comment ont elles été dépensées ? L’ont-elles été dans l’intérêt du public ?”, demande-t-il. Les membres de ce font commun s’interrogent par ailleurs “comment se fait-il que le PSA est déficitaire de Rs 4,5 milliards depuis début 2022 jusqu’aujourd’hui ?” Ils avancent qu’ils y a eu au total “enn degringolad de Rs 8 milliards”. “Si nou ti gard sa sirplis Rs 1,5 miliar la, STC ti pou ena zis Rs 500millionsdefisit,patipouenaRs4,5miliar”.

Le public a le droit de poser des questions sur les transactions, souligne ainsi le porte-parole de l’ACIM, qui annonce dans le sillage une série d’actions de protestation.

Ainsi, outre la manifestation le 24 février, le front commun a mis en place une stratégie pour contrer le maintien du prix des carburants à un taux élevé. Il envisage ainsi, au préalable, des actions de sensibilisation du public à travers des tracts et des affiches. L’ex-gréviste Nishal Joyram, qui milite pour la baisse des prix du carburant, a pour sa part souligné que le combat continue, car le prix du carburant est resté inchangé. Il annonce ainsi qu’il sera présent dans les rassemblements officiels, muni de pancartes sur lesquelles seront inscrites toutes les revendications.

 

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