HÔTELLERIE – TAXI OPERATIONS DESK : Bras de fer entre la FHTA et certains hôtels

Certains hôtels refusent toujours d’appliquer les directives de la Tourism Authority (TA) pour la mise en place d’un Taxi Operations Desk. Une situation que déplore la Federation of Hotel Taxis Associations (FHTA), qui accentue la pression dans ce sens. Selon ses porte-parole, des hôtels réclameraient un loyer mensuel pour abriter ce comptoir de taxis. Le groupe Sun Resorts est particulièrement pointé du doigt.
Selon Vedprakash Ramjeetun, opérant au Club Med de Pointe-aux-Canonniers, un relevé dans le Nord hier a permis de constater que plusieurs hôtels ont accepté la mise en place d’un Taxi Operations Desk, conformément à la décision prise par le conseil des ministres le 7 avril dernier. Parmi eux : les hôtels Le Canonnier, Le Mauricia, Merville et le Club Med lui-même. Il se dit satisfait des propositions faites par la direction de ces hôtels, qui ont compris l’importance d’une telle mesure.
Toutefois, la situation diffère dans d’autres régions ou selon les groupes hôteliers. L’exemple du groupe Beachcomber est cité. « Alors que deux hôtels de ce groupe ont répondu positivement, en proposant même, sur une base humanitaire, que la personne qui sera affectée à ce comptoir ait même droit à un déjeuner, d’autres du même groupe n’ont pas encore donné leur feu vert. »
La situation aux hôtels La Pirogue et Long Beach est particulièrement décriée. Yashpal Murrakhun, président de la FHTA, avance que ces hôtels auraient réclamé un loyer pour la mise en place du comptoir. « En sus de cela, on nous a proposé un endroit situé loin de la réception, où il n’y a pas de mouvement. Nous préférons un endroit bien fréquenté, où les informations seront accessibles. »
Des actions syndicales seront menées pour dénoncer le non-respect de ce règlement de la TA devant les hôtels concernés. Une manifestation est ainsi prévue devant l’hôtel La Pirogue lundi matin. Une réunion tenue cette semaine en vue de trouver un consensus s’est terminée en un « dead lock ». La fédération appelle ses membres « à faire bloc » pour amener les hôtels réfractaires à respecter les règlements. Une opération escargot dans les rues de la capitale est même prévue pour inciter le gouvernement à prendre des sanctions contre ceux qui ne respectent pas les décisions du conseil des ministres.
Les membres de la fédération précisent qu’avec cette mesure, des emplois seront créés. La FHTA a déjà recruté une personne qui opère le Taxi Desk de l’hôtel Maritim Crystal Beach, à Palmar. D’autres représentantes seront recrutées pour les hôtels Tamassa à Bel-Ombre et Maritim, à Balaclava, entre autres.  
Il est prévu que 125 personnes soient recrutées pour opérer au comptoir de taxi dans les 125 hôtels concernés. Si tout se passe comme prévu, dans un deuxième temps, un autre groupe de 125 personnes seront recrutées. « Nous prévoyons une rotation de 9h à 16h et de 16h à 21h », dit Sudesh Seeboo, trésorier de la fédération.
 

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