Une semaine après l’annonce du ministre de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire, Mahen Seeruttun, concernant l’autorisation temporaire d’importer du poulet surgelé en provenance de France, Belgique, Pays-Bas et Brésil, une quinzaine de demandes ont été formulées par des opérateurs locaux. Cependant, à ce jour, aucune de ces demandes n’a encore été approuvée.
Les autorités compétentes, sous l’égide d’un comité ministériel mis en place spécialement pour cette initiative, sont en train d’examiner minutieusement chaque demande. Ce comité devait se réunir en fin de semaine pour faire le point sur la situation et discuter des prochaines étapes à suivre. Selon des sources proches du dossier, ces discussions permettront de déterminer les critères d’acceptation des demandes et de s’assurer que les importations se déroulent dans les meilleures conditions possibles, tout en respectant les normes sanitaires et de sécurité alimentaire.
Cette mesure d’autorisation d’importation a été mise en place en réponse à la pénurie de poulet frais sur le marché local, une situation exacerbée ces dernières semaines. Le ministre Mahen Seeruttun a précisé que les importations sont limitées à des pays considérés comme indemnes de maladies aviaires, garantissant ainsi la sécurité alimentaire des consommateurs mauriciens. Ces importations devraient permettre de stabiliser l’approvisionnement en poulet dans les supermarchés et les commerces de proximité, qui peinent actuellement à répondre à la demande croissante.
Entre-temps, les pénuries de poulet et d’œufs continuent de se faire sentir dans plusieurs supermarchés et boutiques à travers l’île, suscitant des inquiétudes parmi les consommateurs. Les opérateurs locaux, pour leur part, restent optimistes et laissent entendre que la production locale de poulet augmentera dans les semaines à venir. Ils espèrent que cette augmentation de la production permettra de répondre à la demande et de réduire la dépendance aux importations.
La situation sera réévaluée à la fin du mois de septembre, à la lumière des effets de ces importations temporaires et de la capacité des producteurs locaux à combler les besoins du marché.