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Inondations : Une recherche multidisciplinaire mène à plusieurs recommandations

Une étude intitulée “GIS-based multi-criteria modelling of flood risk susceptibility in Port-Louis, Mauritius: Towards resilient flood management”, récemment publiée dans la revue International Journal of Disaster Risk Reduction, fait état des risques d’inondations à Port-Louis. Cette étude fait aussi des recommandations en vue de lutter contre les inondations dans la capitale et ses environs.

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Cette recherche a démarré en décembre de l’année dernière et avait réuni des chercheurs de l’université des Mascareignes, de l’université de Maurice, l’université d’Oxford et celle du district de Columbia des États-Unis. Les recommandations faites sont multiples en vue d’une gestion résiliente des inondations.

Ainsi, l’étude recommande la construction d’un réservoir souterrain de stockage des eaux pluviales pouvant capter l’excès d’eau en cas de fortes pluies au Champ-de-Mars. La construction de camps de réfugiés à Vallée-Pitot et Cité La Cure et la consolidation des lois Building Control Act de 2012 et Town & Country Planning Act de 1954, visant à empêcher des constructions près des rivières et des zones à risque, sont aussi recommandées.

L’étude recommande le remplacement du passage souterrain menant au Caudan Waterfront par une passerelle pour piétons, l’investissement dans la préservation et la plantation aux alentours des rivières afin de lutter contre l’érosion, et la construction d’un tunnel pour dévier les eaux pluviales excédentaires de la rivière Saint-Louis à Grande-Rivière-Nord-Ouest. La construction d’un bassin de rétention sur la pente de la montagne des Signaux afin de stocker temporairement le ruissellement de l’eau fait partie des recommandations.
Selon les chercheurs, l’approche adoptée dans la recherche permettra de comprendre la géographie des inondations à Port-Louis et de soutenir les décisions de gestion visant à limiter ses impacts. Auteur principal de cette recherche, Jay Doorga, chargé de cours à l’université des Mascareignes, fait ressortir que la capitale a connu sept inondations importantes depuis 1865. Et dans certaines, le niveau d’eau avait atteint deux mètres dans les rues. L’une est celle de 2013.

Selon Jay Doorga, plusieurs zones à haut risque ont été identifiées. Ces zones sont Canal Dayot, Bell Village, les alentours du poste de police des Line Barracks, les abords du ruisseau du Pouce allant de Tranquebar au jardin de la Compagnie, Vallée-Pitot, Plaine-Verte et la rivière Lataniers de Vallée-des-Prêtres à la Cure. Les autres auteurs de cette recherche sont Léonard Magerl, Priyal Bunwaree, JiaxinZhao, Sophia Watkins, Caroline G. Staub, Soonil D.D.V. Rughooputh, Tyagaraja S.M. Cunden, Roddy Lollchund et Ravindra Boojhawon. L’étude a été publiée le mois dernier.

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