La Jin Fei Smart City vise à devenir la première Smart City de Maurice. Sur une superficie de près de 600 arpents, une cinquantaine de compagnies locales et étrangères assurent déjà une présence physique pour leurs activités. Jin Fei présente des avantages stratégiques, car d’autres compagnies locales ont emboîté le pas.
D’ici 2024, Jin Fei devrait ainsi comprendre une centaine de compagnies. Par ailleurs, Jin Fei change aussi de stratégie en cette période de crise, avec pour objectif de développer son segment éducatif face à l’industrie du tourisme, en berne à cause de la COVID-19.
Une visite à l’initiative du ministre des Finances, Renganaden Padayachy, effectuée à Jin Fei a permis de dresser le constat du potentiel que présente le projet pour les investisseurs mauriciens. Le Noah Wealth and Business Centre, selon Allen Yang, directeur général de Jin Fei, a ainsi offert un espace à plus de 30 compagnies étrangères. « Ces entreprises viennent du Royaume-Uni, de l’Afrique du Sud, de Madagascar, du Mozambique, de l’Inde, de Hong Kong et de Chine continentale. Nous avons aussi des entités locales », a-t-il dit à l’issue de la visite du centre.
Et Allen Yang de faire ressortir que 30 hectares de terrain sont loués sous-bail aux investisseurs étrangers. « Ils mettent sur place leur centre logistique. Madagascar a déjà commencé la phase 2 dans ce secteur. Une entreprise indienne a aussi des chambres froides déjà en opération », ajoute-t-il. Même si une cinquantaine d’entreprises locales et étrangères sont déjà présentes à Jin Fei, le directeur général estime qu’il y a encore de la place pour d’autres qui veulent venir investir. « Notre objectif d’ici 2024 est d’avoir au moins une centaine de compagnies à Jin Fei », dit-il. Selon lui, Maurice présente des avantages. De plus, l’accord de Free Trade Agreement entre la Chine et Maurice présente un énorme potentiel.
Lire la suite de l’article dans l’édition du Mauricien du 22 janvier.