DE JANVIER À JUIN 2013 : 3 082 donneurs de sang rejetés pour des raisons médicales

Tout le monde ne peut pas donner son sang. De janvier à juin de cette année, 3 082 donneurs ont été rejetés pour des raisons médicales. Un nouveau questionnaire destiné aux donneurs de sang de sang a été présenté hier en vue de sa validation lors d’un atelier organisé par le ministère de la Santé et son département du Blood Transfusion Service (BTS) au Domaine Les Pailles.
Le questionnaire révisé par la BTS a pour objectif de renforcer la sécurité des transfusions sanguines selon un système d’hémovigilance mis en place récemment par le ministère de la Santé et d’éliminer les effets indésirables associés à la transfusion de produits sanguins. L’année dernière, environ 5 000 donneurs n’ont pas été sélectionnés à cause d’un taux d’hémoglobine trop faible ou d’une hypertension. Parmi les 45 264 unités de sang récoltées et analysées en 2012 par le BTS, 16 étaient positifs au VIH/sida, 117 à l’hépatite C, 34 à l’hépatite B et 49 au syphilis.
Normalement, les donneurs chez qui une infection a été détectée, sont conviés à un Counselling et sont référés à un service médical. « Or, certains ne reviennent jamais et continuent à donner leur sang », a indiqué le ministre de la Santé Lormus Bundhoo à l’ouverture de la séance de travail mercredi au Domaine Les Pailles. « Certains donneurs ont des comportements à risques. Ceux qui sont porteurs d’une infection transmissible par voie sanguine devraient décider de ne pas donner leur sang », a affirmé le ministre.
La BTS a besoin de 150 unités de sang par jour et doit disposer d’un stock de quatre jours au moins pour faire face aux urgences médicales. Les patients souffrant d’anémies congénitales, de cancer, les insuffisants rénaux traités par la dialyse, ceux devant subir des interventions cardiaques sans compter les victimes d’accidents de la route sont les principaux bénéficiaires des dons de sang, qui sont, précise le ministre de la Santé « anonymes et gratuits et transcendent les barrières de races, de religion et de couleur ».
L’objectif du nouveau questionnaire auquel seront soumis tous les donneurs est aussi d’éliminer les discriminations envers des individus et groupes, indique le ministère de la Santé.

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