KFC : le colonel Sanders livre ses secrets… ou presque

  • Un nouveau produit lancé en septembre

Le colonel Sanders n’est pas près de livrer ses secrets… mais le temps d’une visite, nous avons pu découvrir les “dessous” de l’univers de Kentucky Fried Chicken (KFC), portant depuis peu le label Made in Moris.

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La presse était invitée le vendredi 9 août pour un “media tour” dans les cuisines du KFC de Cascavelle, qui emploie actuellement 34 employés au four et au moulin tous les jours pour préparer les savoureux Zingers, salades et autres. Reportage.

Il est 14h30. Le KFC de Cascavelle est rempli de monde. Avec les vacances scolaires, nombreux sont ceux qui y font une pause casse-croûte. « Même si vous avez les ingrédients secrets ou la marinade, vous ne parviendrez jamais à reproduire le goût unique des produits KFC », lance d’emblée Junaid Muslun, Managing Director de Pick N Eat Ltd.

En effet, si nous nous attendions à découvrir enfin un des secrets les mieux gardés du monde culinaire, il faudra repasser, à notre grande déception. « Il y a un balisage très strict des recettes et des ingrédients, notamment par rapport aux normes internationales », explique-t-il. Il poursuit : « Toutefois, le KFC mauricien garde son authenticité et KFC international lui a donné la liberté d’ajouter une touche mauricienne, notamment avec les “Zingers Satini” et “Zingers Zasar”, entre autres. »

Ainsi, ouvrir les portes de leurs cuisines est une véritable première et s’inscrit dans cette mouvance de se rapprocher davantage des Mauriciens. « On a développé une nouvelle stratégie qui est axée autour de la cuisine mauricienne, par et pour des Mauriciens », dit-il. Des Mauriciens aux petits soins d’ailleurs dans les cuisines de Cascavelle. KFC Maurice compte plus de 600 employés mauriciens, dont 220 sourds-muets. « Nous souhaiterions en avoir plus, et d’ailleurs tous nos employés ont suivi une formation en langage des signes. C’est formidable de les voir communiquer entre eux », dit Junaid Muslun, qui annonce que d’autres initiatives, notamment écologiques, sont en cours.

Légumes d’un côté et poulet de l’autre

C’est Raymond Houbert, l’Operation Manager chez Pick’N’Eat Ltd, qui sera notre guide pour cette visite inédite. Chapeau en résille, chaussures antidérapantes et lavage de mains obligé toutes les 30 minutes pour les employés, les règles d’hygiène sont très strictes. « Nous allons vous montrer le processus du début, donc de la livraison des produits par la porte arrière à la livraison aux clients », explique Raymond Houbert.

Il ajoute : « Les produits sont stockés dans des chambres froides reliées à un système informatique, qui nous signale à n’importe quel moment une panne d’électricité ou une fluctuation de température que nous pourrons régler de loin sans être sur place. » Légumes d’un côté et poulet de l’autre : les étapes sont cruciales et doivent être suivies à la lettre pour « éviter tout risque de “cross-contamination” ».

Les produits sont ensuite acheminés dans une salle spéciale pour être d’abord dégelés. Toujours selon les règles de l’art, les morceaux de poulet sont badigeonnés de farine, d’épices, de marinade et ensuite frits à plus de 180 degrés. Les gestes sont précis, et surtout « exactement les mêmes dans tous les KFC du monde ». En effet, tous les employés bénéficient d’une formation de 60 jours. Et depuis un an, le système de formation s’est informatisé, permettant aux employés, détenteurs d’une identification personnelle, d’apprendre en ligne et de s’auto évaluer.

Après la cuisson, place à l’assemblage où les savoureux “Zingers” et autres préparations sont montés et emballés pour être livrés “chaud chaud” aux clients. « Il faut savoir que tout le monde chez KFC a suivi une formation pour pouvoir travailler dans cette enseigne. Et il en va de même pour le directeur », confie Raymond Houbert. Une visite olfactive qui s’est par ailleurs terminée par une dégustation d’un nouveau produit, qui sera dévoilé au grand public en septembre. Surprise…

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