Mercredi 1er novembre, les chrétiens célèbrent la Toussaint, la fête de tous les saints connus et anonymes. Il est prévu qu’en ce jour, les églises seront particulièrement bondées d’autant que cette année, cette fête est jour férié. Dès ce mercredi, des fidèles devraient en profiter pour fleurir aussi les tombes de leurs parents et amis décédés en marge du jour de commémoration des fidèles défunts observé le lendemain, jeudi 2 novembre.
Il y a les saints connus du calendrier que l’on célèbre tout le long de l’année. Puis, plus nombreux, les saints moins connus, voire, anonymes. Des modèles de foi et de vie chrétienne. Les fidèles sont invités à suivre l’exemple de ces témoins dans la foi.
Ce sont, donc, tous ces saints connus et anonymes que l’on célèbre chaque année le jour de la Toussaint, le 1ernovembre. Dans l’histoire de l’Église, les premiers saints qui ont été vénérés sont les apôtres qui avaient annoncé l’Évangile, ainsi que les martyrs qui ont versé leur sang pour le Christ.
Dès le départ, ils ont été pris pour modèles par les premiers chrétiens. Cette année, la fête de la Toussaint est jour férié. Comme c’est de tradition, des messes seront dites dans les églises à travers l’île pour célébrer l’événement. Celle télévisée sera retransmise en direct de l’église Saint-Sauveur de Bambous, mercredi, à 9h30. Cette célébration sera dite par le père Sylvio Lodoïska.
Le lendemain, jeudi 2 novembre, est le jour de commémoration des défunts. En ce jour, les fidèles ont pour habitude d’aller fleurir dans les cimetières les tombes de leurs parents et amis défunts. À la suite du Christ ressuscité, les chrétiens ont la conviction que tout ne s’arrête pas à la mort et qu’il sont, eux aussi, appelés à ressusciter.
Puisque, tel le voleur, la mort ne s’annonce jamais, les chrétiens sont appelés à se tenir toujours prêts à l’éventualité de la mort qui peut intervenir n’importe quand. « Veillez car vous ne savez pas quel jour va venir votre Seigneur » (Matt. 24, 42) est-il écrit dans l’Évangile.
Ou encore : « Soyez semblables à des gens qui attendent leur maîtres à son retour des noces, afin de lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera. Heureux ces serviteurs que le maître à son arrivée trouvera fidèles à veiller » (Luc 12, 36-37).
