Légumes : lentement, les prix se stabilisent 
à l’approche de l’hiver austral

Après des hausses vertigineuses suivant les fortes intempéries associées au passage du cyclone Beelal, à la mi-janvier, les prix des légumes se stabilisent lentement. En comparant, par exemple, ceux affichés ces derniers jours au marché municipal de Rose-Hill aux prix qui étaient en cours au pic de la saison cyconique, entre la mi-janvier et la mi-février, on constate une baisse moyenne variant entre 35 et 40%. Ce qui n’est déjà pas mal. Même si certains produits comme les piments ou la pomme d’amour se négocient encore à des prix toujours élevés.

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À titre indicatif, notre bon vieux chou-chou – qui se vendait jusqu’à Rs 100 le ½ kg au pire des intempéries – s’affiche entre Rs 30 et Rs 50, ces jours-ci, à Rose-Hill. De même, le cotomili dont la botte maigrichonne et rabougrie se négociait jusqu’à Rs 50 se vend, désormais, à Rs 25. Baisse aussi appréciable du prix de la bringelle – Rs 40 à Rs 50 le ½ kg contre Rs 80 à Rs 90 au pire de la crise. Il en est de même du giraumon, affiché à Rs 40 à Rs 50 le ½ kg et qui a connu une baisse d’au moins 30%. Ou du lalo, Rs 70 à Rs 100 le 1/2 kg, contre jusqu’à Rs 150.

Par ailleurs, la pomme d’amour se vend, ces jours-ci, dans une fourchette de Rs 100 à Rs 160 au marché municipal de Rose-Hill. Ce qui représente une baisse moyenne de près de 35% par rapport aux prix auxquels ce produit était vendu au pire des intempéries (entre Rs 175 à Rs 220). Mais quand bien même cette baisse est appréciable, le petit fruit rouge du potager demeure toujours difficilement accessible au plus grand nombre. Comme la laitue, d’ailleurs, dont une bonne tête se négocie toujours à au moins Rs 50.

Les ménagères se consoleront d’apprendre que le poivron se vend, actuellement, entre Rs 30 et Rs 50 la pièce ; le pâtisson à Rs 50 et le concombre à partir de Rs 25. Le margoze qui était affiché jusqu’à Rs 120 le ½ kg s’achète, désormais, à Rs 50. Et la pipengaille à partir de Rs 50. On peut, donc, dire – sans grand risque de se tromper – qu’à ce stade du calendrier, le pire est derrière nous.

L’hiver austral, saison bien plus propice à la bonne pousse des cultures, est derrière la porte. Bientôt, les étals des points de vente seront bien achalandés de légumes de première fraîcheur qui devraient normalement se vendre à des prix encore plus concurrentiels… au plus grand plaisir des ménagères !

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