Les 2 et 3 juin : Matthieu Dacruz (18 ans) représente Maurice à Stockholm+50

Sa sélection fait suite à sa participation au Youth4Climate, à Milan, l’an dernier; à 18 ans, il sera le plus jeune participant africain

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Nouvelle distinction pour Matthieu Dacruz, étudiant de 18 ans du Collège Saint-Esprit ! Après avoir été l’un des deux seuls Mauriciens, avec Karishma Ansaram, à représenter Maurice à la conférence Youth4Climate, à Milan, en Italie, en septembre 2021, il se rendra les 2 et 3 juin en Suède pour la conférence Stockholm+50.

« C’est un immense honneur pour moi. De par ma participation à Milan, l’an dernier, et comme nous avons dans ce cadre-là mis en place divers groupes de travail, dont les efforts se poursuivent, nous figurons donc dans une banque de données auprès des Nations Unies. C’est de cette manière que j’ai reçu cette invitation pour représenter Maurice à Stockholm+50. Cette conférence est, en quelque sorte, une préparation à la COP 27, qui se tiendra à Sharm el-Sheikh, en Egypte, en novembre de cette année, et où nous allons pouvoir pousser davantage les priorités identifiées. Et dans le même registre, peaufiner et élaborer nos prises de positions et arguments », confirme-t-il à Le-Mauricien.
À 18 ans, Matthieu Dacruz sera le plus jeune participant africain à la conférence internationale. Il ne cache pas son enthousiasme à l’idée de « côtoyer des pairs plus âgés et qui sont dûment engagés dans leurs pays et sur plusieurs plans spécifiques. Cela ne peut que m’enrichir davantage et ouvrir mes perspectives. »

Revenant aux travaux déjà engagés avec les groupes mis en place à Milan, Matthieu Dacruz fait remarquer que « parmi les éléments prioritaires, nous allons multiplier et soutenir le plaidoyer pour que le continent africain bénéficie d’un meilleur traitement auprès des pays riches, pour ce qui est des aides et encadrements, surtout concernant le changement climatique ». Il poursuit : « l’approche se doit d’être pluridisciplinaire. Et comme nous le savons, les pays du continent ne sont pas tous pourvus en termes égaux pour ce qui est de la logistique, de moyens et d’équipements, entre autres. »

Il fait remarquer que « notre continent est loin des objectifs identifiés pour pouvoir faire face aux challenges » qui nous attendent. « Et les aides et soutiens qui doivent être dirigés vers l’Afrique sont loin du compte. C’est un peu dans ce sens que nous allons concentrer nos efforts. D’autant que, pour ce qui est des îles de notre région, Maurice, Madagascar et les Seychelles, nous partageons avec d’autres États insulaires, comme les îles du Pacifique, des affinités et des similarités sur une foule d’aspects. Surtout, nous sommes les endroits qui sont les plus impactés par le changement climatique. C’est donc notre devoir de faire remonter ces priorités et d’œuvrer pour une prise de conscience mondiale et collective. »
Conscient qu’il y a beaucoup de travail qui l’attend, en sus du fait que ce sera une expérience extraordinaire, Matthieu Dacruz se prépare activement pour la conférence. « Bien entendu, je travaille continuellement en réseau avec plein de compatriotes, activistes comme moi, mais aussi des pairs étrangers, avec qui j’ai tissé des liens de par mes engagements divers. Tout cela ne peut que nous être bénéfique à tous », fait-il comprendre.

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