(Lockdown) Du 15 mars au 30 avril : 407 cas de licenciement enregistrés

Le deuxième Lockdown lié à la COVID-19 est accompagné de son lot de limogeage. Entre le 15 mars et le 30 avril, les bureaux du ministère du Travail ont en effet enregistré un total de 407 cas de licenciement et ce, dans les secteurs de l’hôtellerie, du Catering, de la construction, de la manufacture et du commerce de distribution. De ce nombre, 307 employés licenciés se sont fait enregistrer sous le Workfare Programme afin de bénéficier d’une assistance financière pendant au moins un an, et ce, jusqu’à ce qu’ils trouvent des emplois alternatifs.

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Le ministère du Travail dit également noter qu’un certain nombre de petites entreprises a également procédé au licenciement, notamment 182 durant ladite période de confinement pour des raisons non économiques. Par ailleurs, 123 employés ont dénoncé des réductions de leurs salaires durant cette même période, en sus de 120 autres qui n’en ont pas perçu du tout durant la deuxième phase de confinement. Les inspecteurs du Travail étudient actuellement leurs dossiers et un certain nombre d’employeurs ont été convoqués pour donner des explications à leur sujet.

Selon Mariaven Caremben, conseiller auprès du ministère du Travail, les bureaux de l’emploi ont été pris d’assaut hier. « Rien que pour Port-Louis, plus d’une centaine de personnes ont fait le déplacement à la Victoria House pour porter plainte et connaître l’avancement de leur dossier », a-t-il dit. Sans compter que le ministère a également reçu pas moins de 7 747 appels téléphoniques entre le 15 mars et le 30 avril de salariés souhaitant obtenir des informations sur leurs droits au travail.

Il est à noter que les dispositions du Workfare Programme donnant droit aux licenciés de percevoir 90% de leur salaire pendant six mois ont expiré le 31 mars. Désormais, le taux de 90% ne sera applicable que pour les trois premiers mois de l’année, comme c’était le cas auparavant.

À ce propos, la Confédération des travailleurs des secteurs public et privé demande au gouvernement de revenir à la formule selon laquelle un licencié touchait 90% de son salaire prescrit pour les trois premiers mois de l’année et 60% pour les six mois suivants.

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