Manif et arrestations des membres du LPM : aucune demande d’autorisation faite à la police

Linion Pep Morisien (LPM) n’avait aucune autorisation des Casernes centrales pour manifester hier. C’est l’une des raisons avancées par la police, qui a mené à l’arrestation de huit membres du parti politique, ce vendredi 3 mars. Ces derniers ont été traduits en Cour de Port-Louis avant d’être libérés, et ce, sans s’acquitter de caution.  

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Pour les autorités, un rassemblement sans autorisation du Commissaire de police, est un délit punissable par la loi. Une autre raison évoquée sur place par un haut gradé de la police, est que les manifestants étaient à plus de dix.

Dans une déclaration à la presse, ce policier a même affirmé avoir compter parmi les manifestants les journalistes présents sur les lieux. 

Ce vendredi, munis de pancartes, des membres du LPM se sont massés à la mi-journée devant les Casernes centrales pour réclamer la démission du CP, Anil Kumar Dip. De vives critiques ont été émises à l’encontre du chef de la police et du Premier ministre, Pravind Jugnauth. 

Cette manifestation est survenue après qu’un communiqué de la police et une déclaration du CP ont été diffusés désapprouvant la décision du bureau du Directeur des Poursuites publiques de ne pas objecter à la décision de la cour de Moka pour avoir accordé la liberté conditionnelle à Bruneau Laurette, allant jusqu’à évoquer un « evil precedent », ce qui est considéré comme une attaque directe aux prérogatives du DPP

Un communiqué qui depuis sa diffusion a fait des vagues au sein de l’opposition parlementaire et le public en général. D’ailleurs, en conférence de presse, hier, les trois leaders de partis, Navin Ramgoolam, Paul Bérenger et Xavier-Luc Duval ont fait état de leur désaccord face aux agissements du CP en évoquant un « dérapage » de ce dernier.  

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