Marchands ambulants à Rose-Hill : La police en mode zéro tolérance

La police semble faire preuve d’une plus grande fermeté envers les marchands ambulants opérant le long des rues et sur les trottoirs de Rose-Hill depuis quelque temps. C’est du moins l’impression qui se dégage à la lumière de l’opération de grande envergure menée, jeudi, sous nos yeux par des officiers de la Western Division Supporting Unit (DSU) qui ont délogé les colporteurs squattant la voie publique à proximité de la gare, tout en confisquant leurs marchandises. Les forces de l’ordre semblent déterminées à mettre un frein à un laisser-aller qui s’était traduit, en décembre, par une vive altercation avec vendeurs de briani opérant dans les couloirs d’un espace commercial.

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Des marchands ambulants en roue libre et opérant au nez et à la barbe de la police et de la municipalité des villes sœurs. Le constat était implacable en 2023. Les autorités ont beau tenté de rectifier le tir en resserrant la vis aux contrevenants durant période des fêtes de décembre, ils se sont heurtés à la résistance d’un groupe d’individus qui ont assimilé le fait de squatter la voie publique à un droit acquis, au point où les choses ont failli tourner au pugilat. Après avoir fait l’autruche, la police semble avoir tiré des enseignements de cet épisode. « En délogeant les marchands des trottoirs, la police ne fait qu’appliquer la loi dans toute sa rigueur, tout en protégeant les droits des commerçants se disant confrontés à une concurrence déloyale. Nous faisons par contre preuve de tact. On ne saisit pas systématiquement les marchandises sauf celles appartenant aux personnes qui ont été warned plusieurs fois », confie un officier de la DSU.

Ce dernier en veut pour preuve les nombreuses saisies effectuées jeudi aux alentours de 16h. Elles concernaient principalement des marchands de fruits saisonniers qui étaient dans le collimateur de la police, dont certains ont été conduits au poste de police. « Ceux qui écoulent leurs produits alimentaires le long des routes principales seront chassés manu militari. Nous avons eu pour mot d’ordre : zéro tolérance », souligne la police.

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