La Local Government Service Commission (LGSC) a essuyé un double revers hier devant le Public Bodies Appeal Tribunal (PBAT) lors d’un exercice de promotion au poste de Deputy Chief Executive. Le plaignant Suleiman Bassawon avait soumis devant l’instance d’appel qu’il était le plus qualifié parmi pour ces fonctions et qu’il avait de l’expérience ayant assumé le poste d’Acting Deputy Chief pour une période totale de plus de trois ans.
Il considérait qu’il était aussi apte à être choisi n’ayant jamais fait l’objet de mesure disciplinaire ou d’une enquête au cours de sa carrière. Il a fait ressortir dans sa démarche qu’il s’attendait à ce que les principes de méritocratie prévalent lors cet exercice. Il considérait également que la LGSC avait fait une moquerie de la justice, qui est d’ailleurs confirmée dans les attendus du verdict du PBAT, en relativisant une précédente décision de cette instance en date du 10 mars dernier.
Le PBAT avait en effet tranché en faveur contre la candidate qui avait été choisie à ce moment-là et qui a une nouvelle fois été sélectionnée pour le poste. « Je m’attendais que la LGSC prenne des mesures correctives et me nomme ou un candidat plus qualifié lors du prochain exercice de sélection. C’est le contraire qui s’est produit », dénonce Suleiman Bassawon devant le PBAT.
Le plaignant avait contesté la nomination antérieure de l’une des deux candidates choisies par la LGSC. Cette précédente nomination avait été annulée car la postulante avait obtenu plus de points sur le critère expérience alors qu’il était prouvé que Suleiman Bassawon avait plus d’expérience qu’elle. « By reverting Co-Respondent No 1 to her previous post and having issued a new vacancy notice which was in force at the time of her reversion, an opportunity was open to her to apply again for the post of Deputy Chief Executive », fait ressortir le PBAT. Effectivement, celle dont la nomination avait été annulée a postulé une nouvelle fois pour concourir avec Bassawon.
« In light of these strategies adopted by the Respondent in this particular matter, it is clear that this was meant to circumvent the decision of the Tribunal of its Determination », dénonce le PBAT. L’instance d’appel dans ses conclusions n’éprouve aucune difficulté à conclure qu’il s’agit d’une question claire de moquerie de la justice de la part de la LGSC.
Le PBAT confirme que les arguments de Suleiman Bassawon étaient convaincants vis-à-vis des deux postulantes notamment en termes d’expérience. Les nominations des deux candidates sont annulées et la LGSC sommée d’effectuer un nouvel exercice de sélection.
Affaire à suivre vu la proximité des deux concernés avec des Top Guns de Lakwizinn du PMO…