Mesures sanitaires – Propriétaires de discothèques dépités : « Pourquoi nous? »

La question revient parmi les propriétaires de boîtes de nuit concernant le maintien des restrictions sur leurs activités : « Pourquoi nous ? Comment se fait-il que des restaurants convertis en boîtes de nuit peuvent-eux accueillir des clients avec la possibilité de danser ? » 

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Les boîtes de nuit n’opéreront toujours pas. C’est ce qui ressort du dernier communiqué du gouvernement concernant les mesures sanitaires liées à la Covid-19 rendu public hier, mercredi 30 mars. Ce statu quo concernant les activités interdites a causé l’indignation des propriétaires de boîtes de nuit. 

En effet, depuis plus d’un an, les discothèques sont fermées et les propriétaires ne reçoivent plus d’aide financière depuis décembre. 

« Trouver une solution de travail de concert avec les autorités concernées » pour qu’ils puissent opérer, c’est pourtant ce que réclament les membres de l’Association of Night and Private Club Owners (ANPO), qui regroupe une douzaine de propriétaires de discothèques. 

Cinq propriétaires de discothèques de l’île touchées par les retombées économiques liées à la pandémie de la Covid-19 ont affirmé à lemauricien.com s’être tournés à plusieurs reprises vers les autorités concernées. Une lettre a même été envoyée au Commissaire de police sollicitant une rencontre en vue de trouver une solution.  Correspondance qui serait restée sans réponse. 

Opérer à 50 % de leur capacité d’accueil en respectant les mesures sanitaires liées à la pandémie, c’est ce que réclame Shailesh Setahul, propriétaire du Queen’s Club (Quatre-Bornes) et membre exécutif de l’ANPO.

Et de poursuivre que « nous avons un système de ventilation et des extracteurs aux normes. D’ailleurs, si nous avons le permis d’opérer, c’est aussi parce que nous disposons d’un système d’aération en conformité avec les règlements ». 

Shailesh Setahul parle d’une situation économique de plus en plus difficile pour les opérateurs de boîtes de nuit. 

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