Post-COVID-19 : 11 108 cas de licenciement enregistrés depuis le 6 avril

11 108. C’est le nombre de cas de licenciement enregistrés depuis le 6 avril dernier auprès du ministère du Travail. Ces pertes d’emploi sont principalement dues à la fermeture des entreprises, à la compression du personnel, au problème de liquidité ou encore au refus de travailler en raison du non-paiement de salaire.

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« Tout n’est pas cependant perdu pour la majorité des licenciés », explique-t-on au ministère du Travail. En  effet, 10 285 des 11 108 licenciés se sont fait enregistrer sous le Workfare Programme afin de bénéficier du Transitional Unemployment Benefit (TUB) depuis la période de confinement sanitaire. Au ministère, on explique que le ministre de tutelle, Soodesh Callichurn, a donné le mot d’ordre à ces techniciens pour mettre les bouchées doubles afin d’enregistrer rapidement les licenciés sous le Workfare Programme, et ce pour qu’ils puissent bénéficier de cette allocation.

On explique que, d’ici la fin de novembre, il n’y aura à priori pas une longue liste d’attente pour bénéficier du TUB, qui permet à un licencié d’obtenir 90% du plafond de Rs 19 900 comme allocation mensuelle. Ceux qui ont travaillé pendant 180 jours bénéficieront également de cet avantage alors que ceux qui ont travaillé pendant moins de 180 jours auront droit à une allocation de Rs 5 100.

Mariaven Caremben, conseiller auprès du ministère du Travail, dit noter que le nombre de réductions du personnel se chiffre à 746 à ce jour. Pas moins de 74 780 appels téléphoniques ont été enregistrés auprès du ministère du Travail pour chercher des informations sur les droits des travailleurs. D’autres ont adressé des courriers électroniques pour rechercher des informations sur leurs droits. Le nombre de courriels se chiffre à 334.

« Nous observons en ce moment que certains licenciés viennent au ministère du Travail 60 jours après leur licenciement pour faire leur demande pour entrer dans le Workfare Programme. Il faut savoir que passé ce délai, ils ne seront pas éligibles pour entrer dans ce programme, à moins qu’ils aient des raisons valables comme des problèmes de santé graves », a expliqué Mariaven Caremben, conseillé auprès du ministère du Travail. Au fait, la demande pour entrer dans ce programme doit être faite dans un délai de moins de 30 jours. « Si la demande est faite après 30 jours, le travailleur perdra un mois de son Tansitional Benefit. Il aura ainsi droit à une allocation sur 11 mois au lieu de 12. Je donne un exemple : si un travailleur est licencié le 25 juillet et qu’il vient faire sa demande en septembre, ce dernier perdra deux mois de son TUB, c’est-à-dire, il n’aura pas droit à une allocation pour les mois de juillet et d’août. Ce qui veut dire que c’est à partir de la date à laquelle la demande a été faite que le TUB sera payé », a-t-il précisé.

Mariaven Caremben explique aussi que, si un licencié est en train de bénéficier du TUB et qu’entre-temps, il obtient un travail, il doit informer immédiatement le ministère du Travail dans un délai de sept jours afin que ledit ministère puisse informer à son tour celui de la Sécurité sociale pour stopper le TUB. « S’il n’informe pas le ministère du Travail, il aura alors à rembourser le TUB. Maintenant, si au bout de 15 jours, après que le TUB a été stoppé, il perd son job, il pourra être admis de nouveau dans le Workfare Programme », souligne le conseiller du ministère du Travail.

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