Le ship master du Yu Feng No 67 a été arrêté suivant l’enquête de police sur le naufrage du Yu Feng No 67 sur les récifs de l’île du Sud de Saint-Brandon depuis le 5 décembre dernier. Ce dernier est actuellement en cellule policière pour « endanger the safe navigation of the ship ».
Face à la presse cet après-midi, l’Acting Prime Minister Steven Obeegadoo a révélé que deux enquêtes avaient été enclenchées. La première est menée par le director of shipping sur les circonstances du naufrage. La deuxièmes est, quant à elle, menée par la police.
Steven Obeegadoo a indiqué qu’à ce jour, le bateau n’avait pas changé de position et qu’aucune brèche n’avait été repérée dans la coque du bateau.
« Aucun élément indique que le bateau est endommagé et que l’huile qu’il contient s’est déversée dans la mer. Aucune trace n’a été retrouvée autour du bateau. Selon un constat sur place des commandos de la National Coast Guard, la faune maritime n’est pour l’heure pas affectée », a soutenu l’Acting Prime Minister en attendant le retour de Pravind Jugnauth ce samedi.
Par ailleurs, un contrat a été alloué à la compagnie sud-africaine, Bridge Maritime Ltd, pour le pompage de l’huile ou tout substances susceptible de provoquer une catastrophe maritime. « Il y a certes un risque. C’est pour cela que nous procédons à une surveillance continue de la situation sur le site du naufrage », a souligné Steven Obeegadoo.
Le gouvernement a ainsi décidé de prendre en charge cette opération en mer. L’État devrait donc encourir les frais de cet exercice après que le propriétaire, Lee Tsang Fishery Ltd, ainsi que l’assureur aient rompu leurs relations avec l’agent local, Chang Fong Marine & Shipping Ltd. Si on compte entamer des procédures légales afin de pouvoir servir des réclamations aux responsables de ce chalutier, pour l’heure, la priorité demeure bien entendu le renflouage du bateau.