New Arab Town : les marchands réclament une radiation d’un an sur leur loyer

Pendant que le Premier ministre, Pravind Jugnauth, effectuait une « site-visit » à Rose-Hill dans le sillage des travaux du Métro express, les marchands, rassemblés de l’autre côté de la rue, ont crié leur désarroi.

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D’où la décision des commerçants d’adresser une lettre au ministre des Collectivités locales, Anwar Husnoo, pour réclamer une radiation d’un an sur leur loyer, et ce, afin de mieux faire face à la situation post-Covid-19.

Il est 11h15, presque l’heure du déjeuner. Mais dans les couloirs du New Arab Town et Da Patten, les clients se comptent sur les doigts d’une main.

Les commerçants peinent à boucler leur fin de mois depuis qu’ils ont été déplacés en raison du Métro express. Et la pandémie n’a rien arrangé à leurs affaires.

Pas beaucoup de clients dans la « foire » de New Arab Town

Avec une chute de profits, les commerçants de New Arab Town et de Da Patten craignent pour leur avenir et se disent gagner par l’angoisse.  « Telma pena kliyan, 3h ena fini ramase isi », affirme Reeaz, un des commerçants.

Ils se rejoignent tous pour dire qu’ils font face à des pertes énormes. « Certains ne parviennent plus à payer leur location vu que leurs produits ne se vendent pas », déplore Imtazally Jaumeer, porte-parole des marchands.

« Nou swete ki zot tann nou lavwa parski pa pou kapav kontign koumsa », déplore Fazila Goorahoo, porte-parole des marchands de la foire Da Patten.

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