NON-RESPECT DES ZONES D’EMBARCATION : Les plaisanciers de l’Est tirent la sonnette d’alarme

Une grosse tension règne dans l’Est en raison des opérateurs illégaux qui continuent – en dépit de la récente révision de la Tourism Authority Act concernant les activités des plaisanciers – d’oeuvrer en dehors de leur zone. Trop c’est trop! La Eastern Federation of Pleasure Crafts Operators (EFPCO), qui regroupe les plaisanciers de Trou d’Eau Douce, île aux Cerfs et Grande Rivière Sud Est, monte au créneau et tire la sonnette d’alarme. Dénonçant la concurrence déloyale des opérateurs illégaux – qui, outre d’embarquer des clients dans d’autres zones que les leurs, pratiquent des prix très bas –, elle réclame la suspension de permis de ces opérateurs lorsque pris dans les filets des autorités. Option qui ne peut, toutefois, être effective que si les autorités agissent, ce qui ne semble pas être le cas à Trou d’Eau Douce! D’où la mise ne garde des membres de l’EFPCO: «Les garde-côtes n’effectuant pas leur travail et les opérateurs illégaux pullulant dans nos zones, nous serons forcés de prendre les choses en main si les autorités n’agissent pas.»
«Tension fort, tempo pou éclaté». C’est ainsi que les membres de l’EFPCO résument la situation à Trou d’Eau Douce. Leur lutte date de plus de dix ans. Discussions, négociations, renforcement de la loi. Dix ans après, c’est toujours la loi de la jungle à Trou d’Eau Douce. La quarantaine d’opérateurs légaux qui disposent de leur permis d’embarcation à Trou d’Eau Douce, île aux Cerfs et Grande Rivière Sud Est sont à bout. «Napli kapav travay. Nou pe assizé, nou pe guette lezot opérater travay lor nou baz, embark clients lor nou baz, servi nou baz ek nou, nou pe souffer», disent-ils. Si leurs maintes plaintes à la Tourism Authority et auprès du ministère du Tourisme ont fini par porter des fruits, avec notamment la révision, début octobre, des conditions régissant les activités de bateaux de plaisance, cette démarche n’est toujours pas pour autant respectée par plus de 70 plaisanciers qui opéreraient sans permis dans le lagon de Trou d’Eau Douce. Ces opérateurs illégaux viennent de Belle Mare, Palmar, Flic en Flac, Mahébourg, même de Grand Baie pour embarquer les clients à Trou d’Eau Douce, alors que la Tourism Authority a spécifié les points d’embarcation suivant les permis d’opération de chaque plaisancier.

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