NWEC : Leena Ramana décroche le prix du “best business plan”

Leena Ramana, patronniste/styliste a décroché le prix du best business plan au cours de la formation en leadership dispensée par le National Women Entrepreneur Council (NWEC) en collaboration avec le Women in Networking (WIN) à 25 entrepreneuses mauriciennes au cours des trois derniers mois. Le projet a été financé par Lafarge Ltd.
Leena Ramana a treize années d’expérience en tant que patronniste/ styliste. Elle a travaillé dans des usines de textile et avec des couturiers en freelance jusqu’au début de cette année, décidant alors de se consacrer à ses enfants. « J’ai alors décidé de faire quelque chose pour moi-même. J’ai commencé à créer des modèles vers février. J’étais assez contente de ce que je faisais mais je me rendais compte qu’il manquait quelque chose. Cette formation est tombée à pic et dès la deuxième session, en écrivant le projet, j’ai compris ce qui n’allait pas. J’ai tout recommencé à zéro pour préparer mon business plan », raconte-t-elle, toute heureuse d’avoir décroché ce premier prix et encore sous le coup de l’émotion. C’était hier, à l’issue de la cérémonie de remise de certificats aux 25 participants de la formation. Selon son plan, elle nécessite un investissement de Rs 175 000 pour démarrer son entreprise. Leena Ramana possède déjà quelques machines. À partir de maintenant, elle compte employer trois machinistes, une personne pour le marketing de ses produits puisqu’elle se lance dans la confection de vêtements pour hommes dames et enfants et la vente. « Pour les hommes, on produira des t-shirts et des polos, pour les femmes et les enfants tout type de vêtements », explique-t-elle au Mauricien.
Marjorie Seevraz, qui se spécialise dans la fabrication d’instruments de musique, a décroché, elle, le deuxième prix pour le meilleur business plan. Elle a présenté un projet pour la fabrication des trophées en bois bien que son activité principale demeure les instruments de musique. Notre luthière affirme cependant que c’est un métier qui demande un gros investissement puisque « le bois coûte cher ».
Marjorie Seevraz travaille chez elle, à Port-Louis, les après-midis et le week-end. « Je viens de prendre de l’emploi ailleurs », dit-elle. Le but : pouvoir économiser sur son salaire pour lancer son affaire.
Cyndie Baboo, quant à elle, a décroché le prix du « most transformed ». Alors que jusqu’à présent la jeune femme se contentait des commandes, pendant ces trois mois, elle a commencé « à faire des stocks » pour confectionner des vêtements qu’elle compte vendre. « Je ne savais pas comment m’y prendre et quelles étaient les possibilités. Maintenant que j’ai commencé à faire du stock, je dois aussi chercher un emplacement », affirme cette habitante d’Eau-Coulée, qui s’est lancée dans la couture. « Ma mère était couturière et j’ai été motivée par elle », affirme-t-elle.
Le Women entrepreneurs leadership programme, destiné à 25 entrepreneuses, a nécessité un investissement de Rs 200 000, qui a été financé par la compagnie Lafarge Mauritius. Cette formation intensive de huit jours s’est échelonnée sur trois mois. Pour être éligible, il fallait être membre de la NWEC, avoir des revenus entre Rs 5 000 à Rs 8 000 et être en phase de lancer son propre business. Les participantes ont appris toute la base pour réussir dans les affaires : la réflexion et la prise de décision, la préparation d’un projet, le management, la pré-vente et l’après-vente, la gestion des comptes, entre autres.

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