Obligation vaccinale pour certains secteurs : des organisations réclament la fin de la réglementation jugée « injuste et coûteuse »

La Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE) ainsi que les groupes No Covid Vax et Nou Pas Bann Cobaye ont vivement critiqué la prolongation de l’obligation vaccinale et le renouvellement de la Quarantine Act prévu à la fin du mois. Ils considèrent que cette réglementation est « paradoxale, injuste et irrationnelle », notamment en rendant la vaccination obligatoire pour les employés du secteur de l’éducation. Les organisations ont exprimé leur mécontentement lors d’une conférence de presse conjointe et ont appelé le gouvernement à mettre fin à cette loi.
Les principales préoccupations soulevées portent sur le manque de clarté entourant l’obligation de présenter des cartes de vaccination ou de faire un test PCR pour les éducateurs afin d’accéder à leur lieu de travail. Les critiques estiment que cette exigence est dépassée, compte tenu de l’évolution de la situation du Covid-19 dans le reste du monde, où il n’est plus considéré comme une menace majeure. Ils soulignent que d’autres secteurs peuvent fonctionner normalement sans de telles restrictions, alors que les éducateurs doivent se soumettre à des tests coûteux pour travailler.
De plus, les organisations appellent l’État à prendre en charge les coûts des tests ou à rembourser les éducateurs qui doivent les payer, car ces dépenses sont devenues un fardeau financier pour de nombreuses personnes. Les groupes estiment que les enseignants ont pris des congés sans solde ou ont dépensé des sommes considérables pour pouvoir travailler.
Ruqayah Khayrattee, porte-parole du groupe No Covid Vax, a souligné que de nombreux cas d’effets indésirables parmi les personnes vaccinées ont été signalés, y compris des déséquilibres hormonaux, des fausses couches et des problèmes de fertilité. Elle estime que ces cas dépassent largement la centaine. Ces organisations ont également évoqué des questions concernant le Consent Form de la vaccination contre le Covid, notamment la clause qui exonère l’État et les pays donateurs de toute responsabilité en cas d’effets indésirables après la vaccination. Elles se plaignent que leurs préoccupations sont restées sans réponse et que les démarches auprès des instances internationales nécessitent des ressources financières importantes.
Arvind Bhojun, le président de l’UPSEE, a révélé que de nombreux enseignants qui ont refusé de se soumettre à la vaccination forcée ont été privés de leur salaire, même pendant les mois de vacances scolaires. Ils demandent au gouvernement de revoir cette décision et préviennent qu’ils protesteraient si aucune action n’était entreprise en réponse à leurs préoccupations. “Si besoin, nous suivrons les pas de Yogita Baboo, nou pou desan lor koltar”, a-t-il laissé entendre.

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