OVEC : Deux Mauriciens obtiennent le “full scholarship” de SP Jain

Karthigayen Kirthivassen Chellen et Monica Wan Yan Keong sont les deux jeunes Mauriciens ayant obtenu le “full scholarship” offert par la SP Jain Global University, une prestigieuse université dont le campus principal se trouve à Sydney, en Australie. Les deux boursiers de l’Overseas Education Centre (OVEC) auront ainsi l’opportunité de faire leur première année d’études à Singapour, la deuxième à Dubayy et les troisième et quatrième années à Sydney afin d’avoir cet exposé international qui est l’une des particularités de cette institution. Environ 5 000 jeunes Mauriciens s’envolent chaque annéé à l’étranger pour poursuivent des études supérieures. Tout comme la SP Jain Global University, plusieurs autres institutions internationales offrent également des “full scholarship”, soit des bourses partielles, aux meilleurs étudiants, alors que d’autres leur donnent l’occasion de travailler en parallèle avec leurs études. Alors que l’enseignement supérieur est en pleine crise à Maurice, nos jeunes aspirants étudiants se tournent de plus en plus vers l’outremer. Si l’aspect financier représentait autrefois l’un des plus grands obstacles aux études à l’étranger, aujourd’hui, des opportunités leur permettent de rendre cette démarche plus facile. « Les jeunes ont toujours cet engouement de vivre une autre expérience. Il suffit de leur donner les moyens et de les guider à faire le bon choix », explique Dorish Chitson, directrice d’OVEC. L’une des particularités du centre est justement qu’il se bat pour que les étudiants ayant eu de bons résultats obtiennent une bourse dans les universités qu’il représente. Et avec les facilités de “full scholarship” ou de “partial scholarship” qu’offrent plusieurs pays (Chine, Malaisie, Angleterre, Singapour, Australie…), ceux n’ayant pas réussi à obtenir une bourse de l’État peuvent toujours espérer en obtenir une dans ces universités étrangères. Par ailleurs, pour rendre ces études encore plus accessibles, certains pays – dont le Canada – mettent l’accent sur les programmes d’alternance entre le travail et les études, et ce pour permettre aux étudiants ayant peu de moyens de financer leurs études. Autres avantages de la formule : elle permet aux jeunes d’obtenir de l’expérience dans plusieurs domaines et, même, de trouver un emploi à la fin de leurs études. Chaque pays et institution a toutefois ses particularités (Voir encadrés). « On note un engouement de certains pays pour ces formules, même si tous n’ont pas les mêmes motivations. Cependant, jusqu’ici, les Mauriciens ont toujours pu trouver leur compte », soutient Mme Chitson.

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