(Parlement) À l’ajournement : Le cas des Mauriciens bloqués à La-Réunion avec la pandémie

– Le DPM Obeegadoo : « L’île Soeur fichée parmi quatre pays avec un variant dangereux de la Covid-19 »

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À l’ajournement de la séance de l’Assemblée nationale, mardi, Shakeel Mohamed a plaidé en faveur des Mauriciens bloqués à l’étranger, principalement ceux qui sont plus proches de Maurice, notamment à La-Réunion. Il a expliqué qu’il s’est entretenu avec plusieurs de ces compatriotes ayant effectué des voyages à La Réunion pour des traitements médicaux ou encore pour assister aux funérailles de leurs proches.

« Certains y sont bloqués depuis cinq et d’autres trois mois et font face à des difficultés financières énormes. Le consulat de Maurice et Air Mauritius ne parviennent pas à leur fournir des informations », dit Shakeel Mohamed. Il a aussi indiqué que ces Mauriciens ont déjà effectué leur booking de quarantaine, payé dans certains cas leur retour et effectué leurs tests PCR. « Il est tout à fait compréhensible que les autorités mauriciennes prennent des dispositions pour protéger le pays. Mais quand on voit que des avions d’autres pays sont en train d’atterrir comme de l’Inde par exemple, on réclame un traitement égal », déclare-t-il.

Intervenant, le Deputy Prime Minister, Steven Obeegadoo a laissé entendre que le gouvernement est au courant de la situation des Mauriciens partis à La Réunion pour des raisons spécifiques et qui veulent rentrer au pays. « Nous suivons les conseils des autorités sanitaires. Nous sommes en train d’assurer la protection du pays et en même temps de lever graduellement les restrictions en vigueur. Maurice, de par les mesures prises pour combattre la propagation de la COVID, est une exception dans la région africaine », explique-t-il. Il a laissé entendre que le ministère des Affaires étrangères suit la situation .

« Nous avons eu des vols de rapatriement en provenance de Paris, de Londres, de Dubaï, entre autres, et aussi de la Grande Péninsule », affirme-t-il. « Mais on a été averti quant à la présence de variants dangereux, notamment ceux de l’Afrique du Sud et du Brésil. Une NOTAM (Notice to Airmen) a d’ailleurs été émise en ce sens pour quatre pays. Mayotte et La Réunion se trouvent parmi ces pays », déclare Steven Obeegadoo. Il affirme que des démarches sont en cours pour le rapatriement de ceux qui sont partis pour des traitements médicaux et que les demandes de retour seront épluchées par le ministère de la Santé pour une dérogation « exceptionnelle » à la NOTAM.

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