PÈLERINAGE AU HADJ: Reza Issack justifie sa nomination sur le nouveau comité organisateur

Récemment nommé, avec le Dr Farad Aumeer, à la tête du nouveau comité organisateur du Hadj et du Centre Culturel Islamique, le député travailliste, Reza Issack qui a essuyé plusieurs critiques depuis, a tenu à éclaircir les choses. Il assure que son rôle sur ce comité n’a rien de politique, mais que « malheureusement il faut la politique pour dépolitiser les choses ». Recevant la presse à son bureau hier, Reza Issack a insisté que les points de divergences qui l’opposaient au Dr F. Aumeer ont été éclaircis et que les deux travailleront en concertation pour faire avancer la culture islamique. L’actuel board du CCI devrait être dissout incessamment selon le député rouge, soulignant qu’un appel à candidature national sera ainsi lancé pour donner la chance à tous ceux qui le souhaitent de se présenter. Reza Issack se donne un mois pour rétablir une situation saine au niveau du CCI et l’organisation du Hadj, après quoi il assure qu’il se retirera de ce nouveau comité.
Ses critiques contre la mauvaise gestion du CCI auront fini par être entendues au plus haut niveau. Le Premier ministre, Navin Ramgoolam lui même – a qui il a parlé des différentes failles qui existaient au sein du CCI, dont une politisation de l’organisme et une banalisation de la culture en sus de la mauvaise gestion qui prévalait – lui accorde son soutien. D’où la proposition que lui a faite Navin Ramgoolam il y a deux mois pour présider le comité organisateur du Hadj et CCI, confie Reza Issack. « Je n’ai pas voulu et je lui ai suggéré une co-présidence plutôt car je connais mes capacités et mes limites », confie-t-il, ajoutant que la solution principale à ce dossier brûlant est le dialogue. S’il a accepté de co-présider ce nouveau comité organisateur, c’est avec l’objectif de changer la perception et le mécanisme de fonctionnement du CCI, en faisant prévaloir la culture avant tout. Une promotion culturelle à différents niveaux, précise Reza Issack, avec notamment la possibilité pour les jeunes et les femmes d’apprendre les différentes facettes de la culture islamique, mais aussi un échange entre les différentes cultures qui cohabitent à Maurice.

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