PHARMACY COUNCIL BILL : Anil Gayan, « Donner à la profession de pharmacien sa place dans la société moderne »

Le Pharmacy Council bill, présenté par le ministre de la Santé Anil Gayan, a été adopté dans la soirée de mardi avec une série d’amendements, dont un proposé par le député du PTr Dhananjay Ramful. Pour le ministre de la Santé, le texte de loi vise à « donner à la profession de pharmacien la place qu’elle mérite dans une société moderne ».
L’adoption du texte de loi permet d’abroger certaines sections de la Pharmacy Act afin de mieux réglementer la profession de pharmacien avec l’institution d’un Pharmacy Council. Le Pharmacy Board, qui existe déjà, continuera à opérer, et ce conformément aux provisions de la Pharmacy Act. Toutefois, ses activités seront limitées à l’émission de permis d’opération, à l’enregistrement des produits pharmaceutiques, à l’inspection des pharmacies et au retrait des médicaments du marché à la suite d’alertes lancées par les régulateurs internationaux. Pour sa part, la Pharmacy Council aura pour tâche de réglementer la profession, la pratique pharmaceutique et sa promotion dans le pays. « The main activities of the Council relate to the registration of pharmacists and to laying down the standards of education required for the profession. The council will also be empowered to take disciplinary action against those who act in contravention of the law », a dit le ministre.
Plusieurs députés sont intervenus dans le cadre des débats, dont Mahen Jugroo, D. Ramful, Rafick Sorefan et Maneesh Gobin.  Une proposition du député Ramful contestant la disqualification d’un pharmacien sans que le principal concerné ait été entendu par les instances compétentes a été acceptée et incluse sous forme d’amendement au texte de loi. Dans sa présentation du texte de loi, le ministre de la Santé a observé qu’un budget de Rs 675 M part an est consacré à l’achat des médicaments, somme représentant 6,9% du budget du ministère. Les dépenses en médicaments par tête d’habitant sont estimées à quelque Rs 535. Quelque 342 pharmacies opèrent dans le privé alors que 500 pharmaciens étaient enregistrés en 2015. Le ministre des Finances a rappelé que les pharmacies sont ouvertes durant de longues heures. Cependant, malgré le fait que la présence d’un pharmacien est obligatoire pour exercer un contrôle sur les médicaments à base de Codéine ou de substances susceptibles de faire l’objet d’abus, cette obligation n’est pas suivie à la lettre.
Anil Gayan a annoncé la présentation prochaine d’un amendement à la Pharmacy Act « to make it consonant with modern concepts ans current international best pharmacy practice ». A ce propos, il a affirmé être au courant des dangers que représentent les drogues synthétiques sur la santé publique. Et de souligner l’importance de la vigilance des autorités pour empêcher l’introduction, la distribution et la vente de ces sustances dans le pays. Raison pour laquelle un « Observatory on Drugs » a été créé afin de recueillir et analyser les informations. « Nous comptons sur la nation pour être partie prenante dans le processus de l’élimination des drogues et de leur consommation », a dit le ministre. Ce dernier a aussi annoncé la révision prochaine d’une série de législations, dont les Medical Council Act,  Dental Council Act, Nursing Council Act, Opticians Registration Act, Ayurvedic and Traditional Medicins Act, Public Health Act et Mauritius Family Planning and Welfare Act. Le but du ministère, rappelle-t-il, est de faire en sorte que ces législations correspondent aux besoins des professionnels et des patients. Le ministre a aussi annoncé la présentation prochaine d’un Allied Health Professions Bill.

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