POINTE-AUX-SABLES : Les terrains vagues, plaie du morcellement Rey

Des habitants du morcellement Rey déplorent le peu d’intérêt que portent les autorités à leurs doléances. De nombreux terrains en friches, devenus des dépotoirs à ciel ouvert, accueillent la nuit des toxicomanes ou des pervers, sans compter le manque d’infrastructures et les routes en mauvais état.
La situation dans le quartier ne cesse d’empirer, affirment les habitants de ce quartier de Pointe-aux-Sables. Plusieurs lopins de terre laissés à l’abandon par leurs propriétaires ont été transformés en dépotoirs à ciel ouvert. Un constat sur place permet de voir des monticules de déchets sur nombre de terrains, avec des roues de voitures, des bouteilles en plastique, des matelas et autre vêtements… Pourtant, les forces vives affirment avoir, à de nombreuses reprises, fait part de leurs doléances aux autorités mais sans succès. Virginie (prénom fictif) pointe du doigt le service de voirie. « Parfois, si le volume d’ordures est trop important, les éboueurs en laissent une partie. Alors, certains habitants se débarrassent de leurs ordures sur le terrain en friche le plus proche. Ce qu’ils ne réalisent pas, c’est que ces amas d’ordures sont particulièrement dangereux pour les maisons aux alentours ». Elle est soutenue dans ses propos par un dénommé Georges, qui précise que les habitants demandent régulièrement aux propriétaires de nettoyer leurs terrains, sans effet.
Outre la pollution, les habitants du morcellement craignent également pour leur sécurité. Ces terrains recouverts d’herbes denses sont devenus des repaires de toxicomanes et autres malfrats. Et de dénoncer le laxisme des autorités, qui ne font pas appliquer les mesures dissuasives comme la saisie des terrains mal entretenus. « Nous avons le sentiment de vivre dans un quartier abandonné ». L’absence de drains, les nids de poules, le manque d’infrastructures telles que des abribus sont vivement déplorés. « Il n’y a pas de trottoirs, c’est très dangereux de marcher dans cette région ». Exaspérés, les habitants disent ne plus savoir vers qui se tourner. « Ce que nous souhaitons, c’est vivre dans un lieu sûr pour nos enfants », disent nos interlocuteurs.

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