Le gouvernement a alloué seulement Rs 438 millions pour l’amélioration infrastructurelle des institutions scolaires – des maternelles jusqu’au niveau tertiaire.
Cette allocation de Rs 438 millions est un « sous-investissement criant et ne représente pas plus que 3% du produit intérieur brut(PIB). Alors que dans le passé l’investissement pour le secteur éducatif représentait un minimum de 9-10% du PIB et qui était malgré tout inférieur aux références internationales telles que préconisées par l’UNESCO. Ce faible investissement reflète la qualité de gestion des affaires de l’éducation par le ministre de tutelle, alors que l’État envisage de faire de l’île Maurice une Knowledge Economy ou un Regional Education Hub.
Le budget alloue également Rs 20 millions pour les Special Education Needs (SEN) ainsi qu’aux réformes concernant l’éducation pré-primaire and Elderly Childhood Éducation. Ces investissements sont cruciaux pour renforcer les capitaux humains et générer des rendements économiques durables à long terme. En revanche, il apparaît qu’aucune allocation spécifique n’a été prévue pour des bénéfices immédiats ou à court terme dans le secteur de l’éducation dans le budget 2025-26.
Mais ce sous-investissement dans un domaine où on veut mettre au premier plan le « capital humain » pour en faire de l’île Maurice une référence régionale en matière de l’éducation à forte valeur ajoutée est le pâle reflet de l’incompétence d’un ministre qui est soi dépassé par les évènements ou qui n’a tout simplement aucune vision.
Le budget total pour l’éducation s’élève à Rs 20 525 000, représentant :
1. Éducation primaire : Rs 5 164 000
2. Éducation secondaire : Rs 11 803 000
3. Formation professionnelle technique et vocale (TVET) : Rs 617 000
4. Pré-primaire : Rs 1 093 000
5. Éducation spécialisée : Rs 562 000
6. Développement des ressources humaines : Rs 863 000
Aucune disposition n’a été prévue pour le recrutement d’enseignants supplémentaires pour le primaire. Notamment pour le recrutement d’éducateurs de pré-primaire en particulier pour les matières STEM. Le secteur de l’éducation primaire a été éclipsé dans la conception du budget.
Entretemps, ce sont les jeunes pousses représentant la nouvelle génération qui en feront les frais !!
Suttyhudeo Tengur
Négociateur GHTU