PSAC : Des responsables d’école pour le retour en classe des candidats avant le 6 avril

A un peu plus d’une semaine des examens du Primary School Achievement Certificate (PSAC), des enseignants se demandent combien des 14 000 jeunes candidats qui vont prendre part à ces épreuves sont réellement prêts. Pendant que des responsables d’écoles s’attellent à la préparation des classes qui vont accueillir les candidats, certains d’entre eux se disent préoccupés par la capacité académique et psychologique des enfants, qui ont été tributaires des conséquences des deux confinements, dont le chamboulement du calendrier scolaire, à répondre aux questionnaires comptant pour le PSAC le 6 avril prochain.

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Parlant de la préparation et des aptitudes académiques des candidats, Steve Augustin, assistant-maître d’école dans un établissement du Service diocésain de l’éducation catholique, est catégorique: «Tous les enfants ne prendront pas part aux examens sur le même pied d’égalité, parce que tous n’ont pas eu accès à des cours de rattrapage en ligne, ont été encadrés par leurs parents, suivis à distance par leurs enseignants…» De ce fait, Steve Augustin est d’avis que les candidats du PSAC devraient retourner à l’école à partir du 31 mars jusqu’au 5 avril pour des révisions. Il estime aussi que le ministère de l’Education peut faire appel à la participation des enseignants de Grades 4 et 5 respectivement pour aider leurs collègues de Grade 6 à assurer le bon déroulement de ces sessions de rattrapage.

De son côté, Sunil Jhugroo, président de la Deputy Head Teachers’ Union, souhaite que les autorités de l’Education organisent le retour des candidats à l’école le lundi 5 avril. Les deux pédagogues pensent que les enfants ne peuvent se rendre dans leur centre d’examens sans préparation préliminaires. «Les enfants ont été coupés de l’école et de leur routine. Ils doivent prendre connaissance des conditions dans lesquelles ils seront amenés à prendre part aux examens. A l’école, j’ai déjà assuré le nettoyage des classes et fait le marquage. De manière générale, les enseignants sont déjà au courant de mesures sanitaires à appliquer. Si toutes les écoles prennent les dispositions préconisées, les enfants pourront se rendre à l’école.» Steve Augustin ajoute: «Sinon, le 6 avril, ils seront déboussolés. Il faut aussi s’attendre à ce qu’ils aillent instinctivement vers leurs camarades de classe pour discuter, etc. Si on ne les informe pas, croyez-moi, ils vont se regrouper!» Il soulève un autre point: «Nous nous attendons à ce que le Mauritius Examinations Syndicate envoie une nouvelle lettre d’acceptation aux invigilators (ndlr: surveillants) par voie électronique. La lettre qui tient en compte les dates du 22 au 25 mars est caduque. Les dates d’examens ayant changé, il ne faut pas prendre pour acquis que tous les surveillants se présenteront dans les centres d’examens le 6 avril. D’ailleurs, ils ne connaissent pas encore leur centre d’affectation. Et moi, qui suis responsable d’une école, que vais-je faire, s’il n’y a pas assez de surveillants?»

 

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