Avec l’aide du japon : l’urgence de renforcer le système d’alerte précoce face aux aléas

L’amélioration des capacités d’observation, de prévisions et d’alerte météorologiques constitue une urgence avec le phénomène de rechauffement climatique. Cette question a été abordée lors d’un atelier, tenu en fin de semaine à l’initiative conjointe des Mauritius Meteorological Services (MMS) et de la Japan International Cooperation Agency (JICA).

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Le vice-Premier -ministre, ministre des Collectivités locales, Anwar Husnoo, l’ambassadeur du Japon à Maurice, Shuichiro Kawaguchi, le directeur par intérim de la Météo, le Dr Prithiviraj Booneeady, ainsi que des représentants de différents ministères et départements et de la JICA étaient présents lors de ces échanges. Le ministre a mis l’accent sur le fait que cet atelier permettra de renforcer les relations bilatérales et l’amitié qui existe entre Maurice et le Japon, car « nous partageons tous deux des collaborations financières et techniques continues dans différents secteurs. »

Il rappelle que le Japon avait accordé une aide sous forme de don de plus de Rs 430 millions à Maurice pour la construction d’un radar météorologique Doppler à Trou-aux-Cerfs. Ce radar météorologique Doppler, inauguré en avril 2019, a permis au pays de renforcer son système d’alerte précoce et sa capacité à faire face et à mieux se préparer face aux aléas météorologiques tels que les cyclones et les phénomènes météorologiques extrêmes.

Dans cette perspective, la station de Météo a renforcé son autonomie, contribuant ainsi à des prévisions météorologiques générales meilleures et plus précises. Le vice-Premier ministre a exprimé sa gratitude envers le Japon pour son soutien, son engagement et son dévouement indéfectibles à aider Maurice dans le domaine de la météorologie, « ce qui permettra au pays d’améliorer ses prévisions météorologiques, ses observations et ses capacités, et donc de devenir plus résistant face à de telles conditions météorologiques défavorables ».

Parlant de la vulnérabilité de Maurice face aux catastrophes, Anwar Husnoo confirme que le pays était classé 53e au monde avec le risque de catastrophe le plus élevé sur 181 pays dans le Rapport mondial sur les risques 2020. « D’où la nécessité, d’améliorer nos capacités en matière d’observations météorologiques et d’analyse des données pour une meilleure prévision », fait-il comprendre.

Pour sa part, l’ambassadeur Kawaguchi a déclaré que le Japon et Maurice sont tous deux des pays insulaires et qu’ils ont tous deux des préoccupations communes concernant les catastrophes naturelles. « Il y a beaucoup de choses sur lesquelles le Japon peut coopérer en matière de réduction et de gestion des risques de catastrophe. Ce projet de coopération technique, par le biais de la JICA, est un exemple qui illustre une réalisation. Des résultats plus positifs du projet devraient arriver très bientôt », ajoute-t-il.
L’ambassadeur Kawaguchi note que Maurice facilite activement ses efforts de réduction des risques de catastrophe en établissant un système d’alerte précoce. « On s’attend que Maurice agisse comme une force motrice et un exemple pour promouvoir l’investissement dans la réduction des risques de catastrophe dans la région », a-t-il déclaré.
Le drecteur de la Météo a déclaré qu’il était impératif que Maurice améliore ses réseaux d’observation météorologique, ses prévisions météorologiques et ses capacités d’alerte, car « c’est l’un des petits États insulaires très vulnérables aux risques hydrométéorologiques ».
Afin d’utiliser efficacement le radar météorologique, le gouvernement japonais a décidé de mettre en œuvre un projet de coopération technique ultérieur, visant à améliorer les compétences techniques du MMS en matière d’exploitation/maintenance d’observation de surface/radar, d’analyse de données radar/satellite, de prévision/alerte et de diffusion d’informations aux parties prenantes ainsi qu’au grand public à Maurice.

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