Recrutement : La SPSTU s’insurge contre le recours au Cabinet pour changer les Regulations 

« Ce qui est grave, c’est que le ministère ne peut prendre des Policy Decisions et changer les critères de recrutement en passant par le Cabinet. Il existe un Educational Policy Committee. Nous avons des institutions qui décident sur ces questions ». C’est ce que soutient la Secondary and Preparatory School Teachers and other Staff Union (SPSTU) suite à la présentation des critères de recrutement d’enseignants du secondaire au conseil des ministres, vendredi dernier.

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« Nous avons déjà un Educational Policy Committee. Tout est régularisé. Il y a la Higher Education Commission, il y a les Schemes of Service et le PRB. Le PRB a déjà stipulé les Requirements au niveau des qualifications (SC, HSC, Degree etc.) », fait ressortir le président de la SPSTU, Patrick Freyneau, qui dit ne pas comprendre la raison du changement de ces règlements.

« Il n’y avait pas de raison justifiant ce changement. Il suffisait simplement de Streamline les Requirements avec les collèges d’Etat. En effet, dans le privé, nous avons les mêmes conditions de travail, le même Salary Scale et les mêmes critères pour les New Entries », poursuit-il.

Le syndicat demande que les qualifications soient Streamlined avec la PSC. « Si dans les collèges d’Etat, on a recruté les gens comme enseignants de Graphic Design, Project Design etc., par exemple, que cela se fasse aussi par la PSEA », propose-t-il. Le président estime que « la PSEA n’avait pas le droit d’enlever leur Teaching License à certains enseignants ou de ne pas accepter le diplôme de quelques autres car il n’y avait pas de Regulation qui stipulait cela. C’est maintenant que ce règlement est en vigueur. Il y a donc là un problème d’ordre légal. Comment la PSEA a pu prendre une décision non conforme aux Regulations ? »

S’agissant des O et A Levels – des prérequis avant le degré –, Patrick Freyneau demande ce qu’on exige au juste en exigeant le SC. « Est-ce que c’est 5 Credits, 4 Credits, 3 Credits ? ». En effet, explique-t-il, « quand le gouvernement dit que pour qu’un élève décroche son SC, il doit avoir eu 5 Credits, cela veut dire que le recrutement de même doit passer à 5 Credits. À une époque, l’exigence pour le recrutement des enseignants était de 4 Credits parce que le Policy pour l’obtention du SC était 4 Credits. Sous le mandat de l’ancien ministre Bunwaree, c’était passé à 3 Credits. Le recrutement à l’époque aurait alors dû être fait sur 3 Credits. Maintenant que le Policy est 5 Credits pour l’obtention du SC, le recrutement doit exiger 5 Credits », fait-il comprendre avec force.

La SPSTU est d’avis que la PSEA n’aurait pas dû recruter ou accorder de Teaching License à ceux ayant 4 Credits depuis que le Policy est passé à 5 Credits. « Si la PSEA a accepté 4 Credits et que la personne a son Degree, c’est comme une personne qui n’a pas de Degree mais un Diploma. La personne ne peut cross the Qualification Bar (QB). Pour nous, la personne n’ayant pas 5 Credits mais 4 Credits, ne doit pas traverser le QB. Toutefois, on ne peut lui enlever son Teaching License ni lui demander d’arrêter d’enseigner », s’appesantit-il.

Le président de la SPSTU rappelle qu’auparavant, il y avait le titre d’Education Officer avec Grade A (Degré) et Grade B (Diploma). « Si la personne arrive avec un degré, elle traverse le QB et peut atteindre le Top Salary dans sa carrière. Pour traverser le QB, il faut avoir un degré », dit-il.

Or, dans le cas où un enseignant a été recruté et approuvé par la PSEA, la SPSTU soutient que la PSEA ne peut faire machine arrière et lui enlever de Teaching License. « Par contre, elle doit désormais s’assurer que les nouveaux rentrent avec 5 Credits. Il doit y avoir un Benchmark pour les personnes déjà en service pour savoir si elles vont traverser le QB. S’ils n’ont pas les 5 Credits comme requis maintenant, on ne doit pas les enlever du circuit mais leur donner la possibilité d’aller jusqu’au Diploma. C’est vrai que s’ils ont déjà leur degré, ils ne peuvent aller faire une lesser qualification. À moins qu’on ne reconnaisse que le Degree », maintient le président de la SPSTU.

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