RECYCLAGE INDUSTRIEL : Magic Fingers  citée en exemple dans un magazine US

Bonne note en ce début d’année pour l’ONG Magic Fingers, qui oeuvre dans le domaine de l’empowerment des femmes au foyer par le biais de la formation au recyclage de chutes de textiles industrielles. La démarche écologique de l’association fait l’objet d’un article dans le magazine américain Thalo, spécialisé dans les travaux d’arts & crafts.
Dans l’édition du 14 janvier dernier et sous le titre de « Patchwork Magic : From Scraps to Stories », l’auteur, Alena Giesche, salue l’originalité, les retombées écologiques et socio-économiques du travail de ce groupe d’artisanes dont elle a fait la connaissance lors d’un séjour à Maurice l’année dernière. Faisant un parallèle avec les effets polluants de l’industrie textile américaine sur l’environnement et sur la couche d’ozone, elle écrit : « The textile industry is the 5th largest CO2 contributing sector in the United States, yet around 10-20 % of the original fabric for each garment turns into cloth waste, sent to be sealed in landfills. The Magic Fingers Association helps to reduce this waste by turning scrap fabric into patchwork art in Mauritius where the textile industry is one of the biggest economic sectors. »
L’auteur relate les efforts inlassables de l’ONG auprès des usines textiles mauriciennes afin de récupérer des chutes de tissus. « The Marks & Spencer textile supplier in Mauritius was glad to realize the proposal, which would help them receive an ISO (International Organization for Standardization) certificate for proving that waste was being properly used. In turn, Magic Fingers was the proud recipient of a 2006 NPCC (National Productivity & Competitiveness Council) award for innovation in reducing waste ».
En effet, une certaine quantité des déchets de l’industrie textile locale, qui en produit plusieurs tonnes par an, serait autrement jetée à la poubelle si elle n’était acheminée à l’atelier de Magic Fingers à Rose-Hill où les morceaux de tissus sont taillés, réunis en divers dégradés de coloris, assemblés selon de savants procédés de patchwork à la main et/ou à la machine, pour composer des designs originaux et se transformer en couettes, coussins, sacs, vêtements, tapis ou encore en tableaux muraux, entre autres. Récemment, outre un apport financier, la Mauritius Commercial Bank s’est associée plus étroitement à cette démarche écologique en faisant don à Magic Fingers des anciens uniformes de ses employés pour servir de matériel de formation en patchwork aux élèves de l’École des Sourds.
Les réalisations de l’ONG sont particulièrement appréciées et prisées par les touristes, notamment pour leur aspect eco-friendly, et en conséquence trouvent régulièrement preneurs auprès des boutiques d’hôtels du littoral. Thalo cite Mme Ramanjooloo qui déclare : « We are reviving the dead cotton ; we can pump life into fabric which has already been declared useless », alors que l’auteur souligne les bienfaits socio-économiques de cette initiative : « Magic Fingers is also pumping life into their community by partnering with other organizations and setting up training programs for over 100 unemployed, disadvantaged, and/or disabled women in Mauritius. With assistance from organizations such as the Deutsche Bank, Mauritius Commercial Bank, and the National Empowerment Foundation (among others), the group and its facilities are growing quickly while many women are learning skills for a new source of income. »

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