Tatiana Fricot (auteure-compositrice-interprète) : « D’autres influences vont se mélanger en moi pour compléter mon identité musicale »

Tout comme son père Denis Fricot, chanteur-compositeur très connu à Maurice et à l’île de La-Réunion, Tatiana a choisi la même voie. Le-Mauricien l’a rencontrée.

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Qui est Tatiana Fricot ?

J’habite Rivière-des-Anguilles où j’ai aussi fréquenté l’école primaire. J’ai poursuivi mes études secondaires au collège Notre-Dame de Curepipe. Je travaille actuellement dans le domaine de l’aviation.

À quel âge avez-vous commencé à chanter ?

J’ai commencé à chanter à l’âge de 12 ans en Form 1. J’ai chanté dans les petits concerts que faisait le collège et dans le Village Hall à Rivière-des-Anguilles.

J’ai grandi avec la musique, et je dois dire que mon papa ne m’a pas influencée mais plutôt inspirée à suivre cette voie. Le voyant jouer de la guitare, étant petite, ça paraissait être de la magie, et je m’y suis vite mise à en faire autant.

Connu pour sa sensibilité poétique, votre père Denis évolue entre acoustique et rythme du séga. Est-ce vous allez suivre ses traces pour une popularité grandissante ?

Suivre ses traces, sûrement. Mais pour une popularité grandissante, je laisse le soin au public par rapport à tout ce que moi j’ai à partager au niveau tendances musicales, vu ma génération.

Dans votre cas, peut-on dire que vous avez absorbé avec facilité les mélodies et les rythmes dans lesquels vous avez grandi ?

Oui en effet, j’ai absorbé au maximum toutes ces belles mélodies et ces beaux textes dans toute leur simplicité et leur profondeur.

Vous avez chanté aux côtés de votre père Denis dans une émission sur Kanal Austral à l’île de La Réunion. Souhaitez-vous aussi jouir d’un gros succès à l’île de La Réunion ?

À la base oui, mais il y aura sûrement d’autres influences qui vont se mélanger petit à petit en moi pour compléter mon identité musicale.

Vous qui êtes bilingue, dans quelle langue préférez-vous vous exprimer ?

En créole, pour le moment.

Et la chanson engagée ?

J’ai un petit penchant plus pour le côté engagé. Quant au séga, ça reste ma culture.

Selon vous, pourquoi la musique prend-elle autant de place chez les jeunes ?

C’est souvent une forme d’échappatoire, de recherche et de découverte par rapport à leur situation et leur ambition.

Que vous reste-t-il à faire découvrir sur le plan musical ?

Je veux faire découvrir ma musique et ma langue maternelle sur le plan international.

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