REVENDICATION—LALIT : 35 bougies pour réclamer la libération d’Oscar Lopez Rivera

Lalit se joint à 34 autres pays pour demander la libération sans condition d’Oscar Lopez Rivera, prisonnier politique depuis 35 ans pour avoir revendiqué la libération de son pays, le Puerto Rico, occupé par les États-Unis. Une action concertée et symbolique se tiendra, ce lundi 20 juin, à Grand-Rivière Nord-Ouest où 35 bougies seront allumées.
La date du 20 juin a été choisie par les 35 pays participants parce que ce jour-là, les Nations unies à New-York écouteront « zafer kont U.S.A. pu so kolonizasyon kontinye Puerto Rico », fait ressortir Lalit. Il indique qu’il marque aussi « zur temwayaz divan Komite Dekolonizasyon Nasyon Zini (UN Special Committee on Decolonization). » L’allumage des bougies aura lieu à l’extérieur du bureau de Lalit entre 18h et 18h45. 35 pays, 35 bougies marquent symboliquement les 35 années qu’Oscar Lopez Rivera a passé en prison. Outre l’allumage des bougies qui devraient durer environ 20 minutes, Lalit prévoit une causerie de 10 minutes et la diffusion d’un film de dix minutes.
Dans un communiqué transmis à la presse, Lalit établit un parallèle entre l’occupation de Puerto Rico et celle de Diego Garcia par les Américains. Il indique que Rivera a été incarcéré parce qu’il a fait partie d’un mouvement qui réclamait la fin de l’occupation militaire de son pays et il a été interpellé sous une loi connue comme le « seditious conspiracy ». « Une loi similaire à celle de la sédition à Maurice (section 283 du Code criminel) et dont l’abolition avait été recommandée par Geoffrey Robertson, dans son rapport officiel sur la Liberté d’expression remis à l’État mauricien en 2013 », souligne Lalit.
Il avance que les camarades de M. Rivera ont été graciés par les présidents Carter et Clinton. Lalit rappelle que Rivera avait été gracié par Clinton en 1999 mais deux de ses amis étaient encore prisonniers. Par conséquent, il l’avait refusé. «  Entre-temps, les deux autres ont été graciés et nous lançons un appel pressant au Président Obama pour le relâcher », soutient Lalit qui insiste toutefois, que la lutte pour mettre fin à cette occupation doit se poursuivre. Il observe que les Portoricains votent au premier tour des élections présidentielles aux USA mais pas au second pour élire le président alors même que les « USA finn sezi suvrennte laba depi 1917! Abitan Puerto Rico ti oblize al lager Vietnam, sanki zot ti mem ena drwa devot. Samem kolonizasyon. Puerto Rico, parey Chagos, apel enn “Territory”».
Lalit rappelle que huit femmes, membres de Lalit, avaient été battues et « fer fas sarz ki ena prizon obligatwar » parce qu’elles avaient participé à une manifestation pacifique réclamant la décolonisation de Diego Garcia par les USA et la Grande-Bretagne, en 1981, la même année d’incarcération de Rivera.
Lalit soutient avoir travaillé avec d’autres organisations pour réclamer la fermeture de la base militaire des US à Vieques, Puerto Rico en 2001. C’est en 1898 que les USA ont le contrôle de Puerto Rico. 100 ans plus tard, le prix nobel de la paix, l’archevêque Desmond Tutu avait pris la tête du groupe de prix nobel de la paix pour signer une pétition réclamant la libération de Rivera. Lalit rappelle aussi que les Nations unies avaient statué sur le droit à l’existence de l’état de Puerto Rico comme ce fut lorsqu’ils avaient statué que Maurice et Diego Garcia ne pouvaient être démembrés  –  « the total or partial disruption of the national unity or territorial integrity is incompatible with the purposes of principles of the UN Charter » – avant l’indépendance. Lalit note aussi qu’en 2015, plusieurs chefs d’Etats de l’Amérique Latine ont lancé un appel pour faire de Rivera un “Nelson Mandela Lamerik Latinn” pour le nombre d’années passé en prison pour des raisons politiques;
 Le 20 Zin partu dan lemond, nu pu dir: Larg Oscar Lopez Rivera! Sa swar la, kan soley fek kuse, kot GRNW, nu pe alim 35 labuzi – enn pu sak lane Oscar finn ferme. (Kontakte nu pu detay !) Kozri 10 minit, fim 10, seremoni alim labuzi 20 minit. Li pu enn moman inubliyab!

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