THE RISING : Le hidden agenda de certaines ONG déploré

Elle n’a pas mâché ses mots contre certaines organisations non gouvernementales (ONG) qui auraient des « objectifs obscurs ». Anishta Babooram-Seeruttun, présidente de l’ONG The Rising, pointe du doigt quelques associations charitables, qui, selon elle, ont des intentions non déclarées pour réaliser « leur plan ». C’était lors du lancement du site-web de The Rising à l’hôtel Voilà, à Bagatelle, hier matin, en présence du vice-président de la République, Barlen Vyapoory.
« Certaines ONG veulent se faire un nom », a déclaré d’emblée la présidente de The Rising lors de son discours. Pour elle, ces ONG obéissent à des motivations secrètes. «On a vu certaines personnes former un parti politique après le lancement de leur ONG», a-t-elle ajouté. Contrôler et établir des critères stricts doivent, selon elle, être les priorités du Registrar of Associations concernant les ONG. Pour cette jeune femme, l’importance d’une organisation à but social n’est pas seulement d’oeuvrer pour le bien de la société, mais, plus spécifiquement, d’avoir des projets qui puissent apporter un changement positif dans le pays. Anishta Babooram-Seeruttun concède qu’il y a trop d’ONG dans le pays qui font les mêmes activités. Pour elle, il serait souhaitable que toutes les ONG forment un seul groupe, une plate-forme commune pour mettre en oeuvre leurs projets.
Le lancement de ce site Web a été effectué par le vice-président de la République, Barlen Vyapoory. La prolifération de la drogue de synthèse chez les jeunes a été l’un des points qu’il a abordés dans son discours. « Les drogues illicites ont pris l’ascension et les drogues synthétiques ont fait leur entrée jusque nos écoles. C’est très inquiétant », déplore le vice-président. Pour endiguer ce fléau, le vice-président trouve qu’il faut sensibiliser aussi bien les élèves que leurs parents.  Toutefois, il déplore que certains parents, par manque  d’éducation, ignorent la gravité de la croissance des drogues synthétiques à Maurice.
The Rising offre, pour une période de six mois, des vivres à 250 familles pauvres de Cité Longère à Baie-du-Tombeau. D’autre part, cette association se penche aussi sur le fléau de la drogue synthétique. Des discussions se sont déjà tenues sur ce sujet. Pour financer les projets sociaux, les membres font leur contribution. Selon la présidente, des volontaires aussi financent des activités sociales.
The Rising opère, officiellement, depuis le 2 juillet 2015. L’objectif principal de cet organisme, dont le siège social est à Vacoas, est d’encourager les jeunes à oeuvrer dans le social. En ce moment, cette association compte une soixantaine de jeunes âgés de 18 à 30 ans qui viennent de différentes régions du pays.

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