Santé publique : une unité de transplantation rénale annoncée à l’hôpital Nehru

« Vivre sans dialyse et en finir avec les complications de l’insuffisance rénale : ce sera bientôt une réalité ! L’hôpital Jawaharlal Nehru se verra ainsi bientôt doté d’une unité de transplantation rénale à part entière, à cet égard. Et les autres hôpitaux du pays verront également leurs services nécrologiques améliorés. » C’est ce qu’a déckaré le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, àl’ouverture du séminaire international Kidney Updates.

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Un immeuble de trois étages, couvratune superficie de 8 600 mètres carrés, sera ainsi érigé bientôt dans l’enceinte de l’hôpital de Rose-Belle. Il comprendra des salles d’opération, des services de transplantation rénale, une unité de dialyse et une unité de soins ambulatoires, parmi les installations médicales. Mais cet établissement ne sera pas le seul à voir ses prestations de soins nécrologiques renforcés.

Le Dr Kailesh Jagutpal a déclaré que l’hôpital Victoria aura sa propre unité de dialyse, pouvant accueillir jusqu’à 300 patients. « L’hôpital Bruno Cheong de Flacq sera équipé de 50 appareils de dialyse. Une prestation similaire sera offerte à l’hôpital SSRN du nord. Le gouvernement investit massivement dans ces soins spécifiques afin d’offrir aux patients mauriciens atteints de maladies touchant les reins un meilleur service. »

Parlant de “Kidney Updates”, le Dr Jagutpal a souligné l’importance de « se concentrer sur l’ensemble du spectre de l’insuffisance rénale chronique, du tout début de la maladie aux stades avancés, afin de réduire la progression et de garantir qu’un nombre croissant de patients atteints d’insuffisance rénale sont correctement préparés quand ils atteignent cette étape. » Il a indiqué qu’il est de même essentiel d’établir un programme d’éducation pour les patients concernés et de disposer d’une équipe de soutien solidement formée pour dispenser des conseils sur le mode de vie et un soutien psychologique.

K. Jagutpal a soutenu que « le gouvernement compte relancer le programme de transplantation de donneurs vivants et établir un registre de donneurs décédés, le tout en respectant les normes internationales établies ». Il importe de renforcer et comparer les services curatifs de qualité, fiables et centrés sur le patient, « conformément aux pratiques mondiales, tout en encourageant des échanges avec des institutions étrangères de médecine et de néphrologie sont tout aussi primordiales, a-t-il insisté. Il a terminé en souhaitant « une approche holistique pour une meilleure prise de décisions grâce, entre autres, au registre national de maladies rénales et un système de données digital sur les patients, via le projet e-health ».

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