Secondaire privé – Colère des managers – Working Committee : réunion décisive à Curepipe ce jeudi

– Un nouvel exercice d’admissions en Lower VI (Grade 12) dans les collèges d’État soulève des protestations dans le secondaire privé

Il n’y a pas que les nouvelles exigences de la PSEA – jugées contraignantes et démotivantes – qui déstabilisent secondaire privé. L’annonce cette semaine d’un nouvel exercice de transfert/admissions en Lower VI (Grade 12) dans les collèges d’État s’ajoute au mécontentement.

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Un Working Committee comprenant les représentants des quatre associations faisant partie de la Fédération des Managers de collèges privés se réunit ce jeudi au Collège St-Joseph à Curepipe pour prendre des décisions au sujet de différents contentieux avec les autorités de l’Éducation.

Les quatre associations de Managers, y compris le secteur catholique, font bloc pour défendre la place du privé dans le paysage éducatif. En effet, la Mauritius Private Secondary School Union (MPSSU), qui avait pris ses distances de la Fédération des Managers, a mis ses différends de côté pour rejoindre cette instance afin de contrecarrer « la mainmise de la PSEA sur les collèges privés ».

« Nous devons être unis et solidaires pour faire face à la situation difficile dans laquelle se trouvent les collèges privés », indique au Mauricien Ramdass Ellayah, manager des collèges Bhujoharry et président de la MPSSU.

Les quatre associations sont en l’occurrence l’Union of Managers of Secondary Schools, Managers of Private Secondary Schools Union, Roman Catholic Secondary Schools Union et Association of Confessional Secondary Schools (collèges confessionnels non-catholiques). Et la colère à l’encontre de la PSEA est palpable. Aux dires des responsables, la mission de la PSEA de nos jours se résumerait à un contrôle des finances des écoles.

« La direction de la PSEA ignore complètement les autres aspects essentiels au bon fonctionnement d’une école et n’est guère intéressée à connaître le projet éducatif des écoles. Le plus grave est que cet organisme, qui est censé promouvoir l’éducation secondaire privé, ne témoigne d’aucun effort, d’aucune volonté pour un dialogue avec les partenaires du secondaire privé », fait ressortir Ramdass Ellayah.

Retrouvez l’article au complet dans l’édition du Mauricien du 28 octobre.

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