Douze établissements scolaires uniquement sur les 286 que compte le pays ont obtenu leur Fire Certificate, et 103 établissements ont déjà soumis leur demande auprès des autorités compétentes à toutes fins utiles. C’est ce qu’a laissé entendre la vice-Première ministre et ministre de l’Education, Leela Devi Dookun-Luchoomun, au Parlement hier, en réponse à une interpellation du député Mahend Gungapersad. Les autres se préparent à soumettre leurs applications.
Gungapersad : Nous disposons de 286 bâtiments pédagogiques. Dès 2017, le Mauritius Fire Rescue Service avait informé votre ministère de faire le nécessaire. Jusqu’à présent, seulement 12 sur 286. Dans combien de temps nos bâtiments scolaires seront-ils équipés et seront-ils conformes aux exigences en matière de prévention et de sécurité anti-incendie ?
Dookun-Luchoomun : C’est un processus en cours et à l’heure actuelle, 77 établissements ont déjà eu des exercices d’incendie, et nous prévoyons que d’ici à la fin du mois d’août, tous les établissements en auront fait. Nous avons déjà veillé à ce que toutes les écoles disposent de signalisation de sécurité et d’extincteurs. Et nous avons des agents de santé et de sécurité au travail postés au ministère, assurant le suivi auprès des institutions concernées.
Gungapersad : Cela signifie que beaucoup de nos établissements – nous parlons de bâtiments éducatifs, de personnel et d’étudiants – ne respectent pas jusqu’à présent l’article 75 de la loi de 2005 sur la sécurité et la santé au travail.
Dookun-Luchoomun : Je viens d’apprendre qu’un certain nombre d’établissements viennent d’obtenir leur certificat d’incendie, parmi lesquels le RTI, l’établissement dont le député était lui-même recteur, qui a obtenu son certificat il y a deux semaines.