SHIRIN AUMEERUDDY-CZIFFRA : « Il est impensable de ne plus penser aux enfants »

Shirin Aumeeruddy-Cziffra a passé le flambeau d’Ombudsperson for Children à Vidya Narayen la semaine dernière. Elle n’abandonne pas pour autant la défense des droits des enfants. « Il est impensable de ne plus penser aux enfants », confie-t-elle au Mauricien avant de partir pour Dakar au Sénégal. « Je suis engagée au sein de plusieurs associations et notamment pour défendre les droits de la femme en Afrique », explique-t-elle. Durant son mandat, Shirin Aumeeruddy-Cziffra a jeté les bases de ce qui constitue le travail de l’Ombudsperson for Children. Aujourd’hui elle voudrait qu’on se souvienne d’elle comme celle qui a su placer les droits des enfants très haut dans l’ordre des priorités nationales, celle qui a introduit le principe de la bonne gouvernance en matière de droits de l’enfant et celle qui a aussi mis Maurice sur la carte du monde dans ce domaine.
Vous arrivez au terme de deux mandats de quatre ans comme Ombudsperson et vous avez été une pionnière dans ce domaine. Qu’auriez-vous aimé laisser à la postérité ?
Parmi tous les postes que j’ai occupés pendant ces trente dernières années dans la vie publique, celui-ci m’a marqué d’une façon extraordinaire. Je crois que c’est précisément parce que j’ai été le porte-parole des enfants, qui sont souvent ignorés, n’étant pas comparables à d’autres groupes dits vulnérables, mais qui peuvent quand même constituer des lobbies politiques et faire avancer leur cause. Je voudrais qu’on se souvienne de moi à ce poste comme celle qui a su placer les droits des enfants très haut dans l’ordre des priorités nationales. Celle qui a introduit le principe de la bonne gouvernance en matière de droits de l’enfant. Et celle qui a aussi mis Maurice sur la carte du monde dans ce domaine. Ce n’est pas par hasard que j’avais été cooptée par l’Organisation des Nations unies (Onu) pour siéger, avec 16 autres experts, au conseil éditorial de l’étude du secrétaire général de l’Onu sur la violence contre les enfants, avec Paulo Sergio Pinheiro, ancien ministre brésilien des droits humains.

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