À ST-ANTOINE: VRS 2, exercice de tirage au sort pour 91 bénéficiaires

Quatre-vingt-onze employés de l’établissement de St-Antoine ont participé hier après-midi à un exercice de tirage au sort sous le Voluntary Retirement Scheme 2 en présence du ministre de l’Agro-industrie. Satish Faugoo a demandé à la direction de la Compagnie sucrière de Saint-Antoine d’activer le processus pour l’octroi des titres de propriété aux travailleurs.
Chaque bénéficiaire a droit à un lopin de terre de sept perches sous le Voluntary Retirement Scheme 2 (VRS 2). En vertu de la loi, un délai spécifique de 15 mois est accordé aux promoteurs pour la mise en place des infrastructures. « Il y a deux ou trois établissements sucriers qui ne respectent pas ce délai. Je demande au secrétaire permanent de prendre des actions vu l’inaction, les travaux incomplets et le refus d’obtempérer au plus vite », a déclaré le ministre de l’Agro-industrie.
S’agissant de St-Antoine, Satish Faugoo a souligné que la demande pour le VRS 2 à l’intention de 91 bénéficiaires date du 18 novembre 2008 et que le montant total des compensations de Rs 48,1 millions a été payé le 29 décembre 2008. « Ces bénéficiaires obtiendront un lopin de terre d’une superficie totale de 10 arpents, situé à proximité de celui du VRS 1. »
Le ministre de l’Agro-industrie a ensuite salué la contribution remarquable de ces employés au sein de leur établissement sucrier. « C’est grâce à votre contribution et votre dur labeur que l’industrie sucrière a progressé », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Sans vous, il n’aurait pas eu de développement dans d’autres secteurs de l’économie de notre pays. »
Satish Faugoo a soutenu que la mise en oeuvre du VRS demandant aux employés de partir à l’âge de 50 ans s’inscrit dans une perspective de réforme qui découle de la baisse de 36 % du prix du sucre sur le marché européen. « Ce qui a eu pour conséquence une baisse de revenus pour les planteurs et pour le secteur sucrier, mais l’industrie sucrière n’en doit pas moins survivre », a-t-il fait ressortir.
Contrairement à d’autres pays ACP (Afrique Caraïbes Pacifique) comme Trinité-et-Tobago qui ont cessé de produire du sucre, Maurice a réformé son secteur sucrier. Depuis 2001, a fait remarquer le ministre, 15 000 employés ont été concernés par cette réforme. De plus, quelque Rs 3 milliards ont été dépensées et environ 1 500 arpents de terre ont été octroyés aux bénéficiaires.
Satish Faugoo a par ailleurs commenté l’entrée en opération de la Mauritius Cane Industry Authority (MCIA). Il a souligné qu’elle continuera à offrir tous les services de la Mauritius Sugar Authority, du Arbitration Control Board, de la Farmers’ Service Corporation et du Mauritius Sugar Industry Research Institute et autres à la communauté agricole.

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