SUPER CASH BACK GOLD -LES GRÉVISTES : « Les propositions du ministre Sesungkur doivent être écrites »

Salim Muthy, porte-parole des grévistes de la faim victimes du Super Cash Back Gold (SCBG), dit attendre que les propositions formulées par le ministre de la Bonne gouvernance, Sudhir Sesungkur, soient écrites « noir sur blanc ». Celles-ci doivent aussi inclure la garantie que la deuxième tranche des paiements aux souscripteurs sera effectuée le 30 juin, avant qu’ils mettent fin à leur grève de la faim.
Salim Muthy a beaucoup insisté pour que le cas de Ronan Danzé, un ressortissant français, soit pris en considération. Ce dernier, propriétaire d’une compagnie incorporée aux Seychelles, avait investi la somme de Rs 14 millions dans la Bramer Assessment Management (BAM). « Je vais poursuivre la grève de la faim tant que je n’aurais aucune garantie », a-t-il insisté.
Cette déclaration fait suite à la rencontre entre Sudhir Sesungkur et les grévistes de la faim au Jardin de la Compagnie jeudi après-midi. « Nous prenons à coeur vos problèmes. Nous n’allons pas vous laisser tomber. Nous prenons l’engagement de trouver une solution pour les 122 ex-clients qui n’ont pas encore été payés. Nous travaillons également pour que les 317 clients de la Bramer Asset Management touchent leur argent », a promis hier le ministre. « Nous sommes satisfaits de votre présence. C’est le résultat de la ligne de communication qui a été établie entre vous et nous depuis mercredi et les choses ont bien avancé », a reconnu Salim Muthy en présence des proches des grévistes, qui étaient nombreux hier au Jardin de la Compagnie.
Raffick Fokeerbux, participant à la grève et propriétaire de la Galerie Fokeerbux, a reçu hier la visite de ses employés, une centaine environ. Il a fait comprendre au ministre qu’il n’y a aucune raison pour qu’il ne soit pas remboursé. « J’ai travaillé très dur. J’ai beaucoup sacrifié avant d’en arriver où je suis. Je suis un citoyen responsable. J’ai payé la taxe comme il le faut et il y a une centaine de familles sous ma responsabilité. » Une détentrice du SCBG, dont le fils étudie en France, n’a pas caché sa colère après la déclaration du ministre. « Nou finn ase atann. Mo lakaz pe al sezi, larzan nou pena pou viv. Nous vous demandons de faire le nécessaire au plus vite. Nou finn fatige », a-t-elle soutenu.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -