Dans le cadre de la fête du Travail, le Joint Negotiating Panel et la General Workers Federation ont signifié leur intention d’organiser une marche de protestation, laquelle débutera à Saint-Jean pour se terminer à Rose-Hill. En prélude à l’événement, les dirigeants de ces deux formations souhaitent que les travailleurs marchent cette fois pour une cause dans le cadre des prochaines élections générales, notamment les revendications des travailleurs, qui font l’objet d’un document adressé à tous les partis de l’opposition et au ministère du Travail.
Ce document, intitulé Program Travayer, s’articule autour de plusieurs points : le retour du National Pension Scheme, l’octroi de 12 jours de congé parental et d’un jour de congé pour les femmes lorsqu’elles ont leurs menstruations et le réalignement des heures de travail entre les secteurs public et privé. Mais aussi l’abolition du comité disciplinaire dans sa forme actuelle, l’introduction d’une Cost of Living Allowance et d’un Disaster Leave, une pension de vieillesse revue à Rs 16 500, le droit de grève et l’élimination des anomalies dans les grilles salariales après la révision à la hausse du salaire minimum, entre autres choses.
Pour Ashok Subron, la participation des travailleurs à cette marche revêt une importance particulière, car celle-ci aura lieu à la veille des prochaines élections législatives. « C’est pourquoi les travailleurs doivent s’assurer que ceux qui aspirent à gouverner acceptent le programme des travailleurs », dit-il.
Devanand Ramjuttun, autre dirigeant du JNP, a déploré le fait que le National Wage Consultative Council n’a pas cru bon d’engager des consultations avec les syndicats avant la publication du rapport sur la relativité salariale dans le secteur privé après la hausse du salaire minimal, en janvier dernier.
Ashok Subron a réclamé à cet effet la publication d’un Draft Report avant la publication du rapport final. Lall Deonath a abondé dans le même sens.