The Good Shop – Lancement de Repair & Renew : Mettre en relief l’engagement circulaire et social

The Good Shop aide à la récupération de vêtements et de meubles offerts bénévolement et qui sont revendus pour venir en aide aux familles et à des Ong dans le besoin. L’entreprise est à but non lucratif et suit un modèle basé sur l’engagement.
Une des priorités de The Good Shop est de promouvoir l’environnement en prolongeant la durée de vie de tout objet ou vêtement. Le lancement de deux marques, Renew and Repair, à Belle-Rose, vise à mettre en avant cet engagement circulaire et social. Meenakshee Kuntz, General Manager, The Good Shop, en dit plus…

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The Good Shop encourage l’initiative visant à fournir des solutions durables aux objets qui encombrent l’espace, à transformer des dons à des fins utiles et impacter positivement l’éducation et l’environnement. « Nous sommes arrivés au cours de notre processus de conceptualisation et de réflexion aujourd’hui à une certaine maturité. On peut nommer cette démarche comme étant à la fois circulaire et sociale, deux traits omniprésents dans les deux marques Renew and Repair by The Good Shop », indique Meenakshee Kuntz.
The Good Shop articule sa stratégie sur l’éducation, l’emploi et l’environnement, connus comme le triple E de l’entreprise. Et dans ce modèle, comme le dit Meenakshee Kuntz, des décisions et des démarches ont été intégrées qui servent à la communauté et qui, du coup, augmentent l’impact social de cet organisme. « Nous faisons des dons directs à nos partenaires Ong, assurons la formation gratuite et avons des collaborations pour aider d’autres entreprises à voir le jour et à multiplier ce modèle. »

Meenakshee Kuntz ajoute qu’on ne peut dissocier économie circulaire et objectif social de l’entreprise, car la dégradation environnementale affecte les communautés les plus vulnérables. De ce fait, elle est d’avis qu’on ne peut réfléchir uniquement à un impact environnemental sans mettre l’humain au centre de cette démarche.
« L’autre réalité est que The Good Shop tourne autour d’un ensemble de valeurs qui va définir notre mission. Ces valeurs vont constituer des directives décisionnelles pour des stratégies de croissance, de diversification. Nos valeurs sont le respect, l’intégrité, l’innovation. Contrairement à une entreprise, nous avons fait ce choix d’exister et d’être dans une équipe pour prôner ces valeurs et mettre en place des modèles économiques qui vont venir s’y greffer. L’innovation chez nous est une constante qui n’est pas ressentie comme une exigence imposée par l’environnement extérieur. Notre modèle repose sur l’économie circulaire et notre finalité est d’ordre social », fait-elle comprendre.

Mettre l’humain au centre

Revenant sur ce modèle lié à l’emploi, l’éducation et l’environnement, Meenakshee Kuntz indique que The Good Shop a réfléchi à son business model qui sert à cette mission de l’emploi, tout en voulant dépasser cette notion d’inclusion et adoptant le mode de empower employment. On apprend que 60% de l’équipe ont des parcours atypiques, avec des handicaps, des réhabilitations…

Bref, chez The Good Shop, c’est à la fois Give, Shop, Change a Life, un procédé qui favorise des emplois et permet à des gens étant dans une situation de précarité d’avoir un travail rémunéré. « On va vers une reconstruction intérieure et la formation mise en place aide ceux dans le besoin à prendre leur envol. Une partie de nos revenus va aussi au sponsorship de bourses d’études pour des enfants dans le besoin », reconnaît-elle.
Parlant du lancement des deux marques pionnières, Renew and Repair, qui entendent avoir un impact environnemental et social, Meenakshee Kuntz est d’avis qu’il faut avant tout encourager les gens à ne pas se débarrasser de leurs vêtements ou meubles usagés.
L’autre mission à The Good Shop est de pratiquer la slow fashion, consistant à prolonger la durée de vie des objets usagés. En faisant des dons à l’entreprise The Good Shop, le Mauricien devient partenaire de cette mission, car ce qui est donné servira à l’emploi des gens.

Il y a aussi eu, dans la foulée, le lancement d’un catalogue, car au niveau de l’entreprise, beaucoup de matières premières ont été ramassées suivant le démantèlement des usines et de vieux bâtiments, d’où la marque Renew. Meenakshee Kuntz montre des sacs faits à partir du denim d’usine. Ce sont des chutes de bouts de vêtements d’usines qui, au lieu de partir à la poubelle, sont récupérés pour en faire des sacs, des nappes, etc.
Chez The Good Shop, il y a aussi des anecdotes particulières dont de la tôle récupérée d’une vieille boutique chinoise à Cap-Malheureux et qui a servi à confectionner une table. Le métal qui servait de structure à la tôle a été récupéré de l’usine de textile Floréal Knitwear.

L’accent est mis sur l’économie circulaire et l’entrepreneuriat social pour favoriser l’emploi, l’éducation et l’environnement. Renew and Repair, les deux marques nouvellement lancées, sont le reflet de cette mission. À The Good Shop, on remet en état les dons reçus – vêtements et meubles. La notion de repair culture entre en ligne de compte.

Meenakshee Kuntz précise : « On croit dans le partenariat radical, on va travailler vers un impact global pour les communautés. Il existe une externalité importante à notre activité, on est la plus grande plateforme de tri, de logistique et de distribution de vêtements à plus d’une cinquantaine d’Ong sur Maurice, nos partenaires de solidarité. En 2020, plus de 50 tonnes, soit 6 500 boîtes de vêtements, ont été distribuées directement aux bénéficiaires pour éviter le gaspillage ou revendues dans le cadre de la boutique solidaire. »

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