Travaux du Métro express : les habitants de Vacoas/Phoenix réclament des réponses au GM

Les députés de l’opposition des circonscriptions No 15 et 16, Patrick Assirvaden, Joanna Bérenger, Kushal Lobine et Stéphanie Anquetil, ont organisé une réunion ce samedi 10 octobre pour discuter des travaux de la 2e phase du Métro express, qui reliera Quatre-Bornes à Curepipe.

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Les craintes et les questions des habitants ont été au coeur des discussions. Ils réclament une rencontre technique et explicative avec les autorités concernées. « Kan zot pou zwenn bann abitan? », se sont demandés ceux présents.

Invités à cet évènement, le ministre du Transport, Alan Ganoo, le DPM Steeve Obeegadoo, les représentants de Larsen & Toubro et le maire de Vacoas/Phoenix ont brillé par leur absence.

Après Beau-Bassin/Rose-Hill, de nombreux habitants s’interrogent sur le déroulement des travaux dans leur localité. Chauffeurs de taxis, marchands ambulants, commerçants… ils déplorent l’opacité du gouvernement sur les répercussions et le déroulement des travaux. “Nou per pou isi. Nou pa pe fer politik. »

Se basant sur ce qui s’est déroulé à Beau-Bassin/Rose-Hill lors des travaux du métro, ils relèvent que “finn ena enn masak ekolozik, saniter, problem tio. Nou’nn trouv polision ek opasite ».

Le problème de circulation entre Vacoas et Curepipe et les compensations pour l’acquisition de terrains ont aussi été abordés. « Qu’ils viennent au moins nous donner des explications! », a demandé une commerçante.

« Nous ferons le maximum pour regrouper les doléances dans une lettre et nous espérons avoir très vite une réponse » des autorités, a soutenu la députée du MMM, Joanna Bérenger.

Stéphanie Anquetil, députée du Parti Travailliste, a ajouté de son côté que « nou pou bizin lager pou gagn meyer konpansasion. Nou la pou donn enn koudme. »

Kushal Lobine, député du PMSD, souhaite que les réunions de la compagnie Larsen & Toubro soient ouvertes aux députés de l’endroit. « Nous souhaitons des réponses et de la transparence. Il y a plusieurs questions que nous avons posées au parlement qui sont restées sans réponse ».

Ils lancent ainsi un ultimatum de 15 jours au gouvernement pour des éclaircissements.

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